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2 décembre 2023

Abigail Wheatley - « En attendant Noël »

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WHEATLEY Abigail - « En attendant Noël »

48 pages

5 ans

Éditions Usborne (2023)

« Les pages de ce livre de coloriage magique sont remplies de scènes imagées évoquant la magie de Noël. Une image par jour pour compter les jours jusqu'à Noël : des flocons de neige, des boules de Noël, des animaux patinant sur la glace, des maisons en pain d'épice, des lutins... Leurs magnifiques couleurs apparaissent comme par enchantement lorsqu'on passe le pinceau trempé dans un peu d'eau sur les illustrations en noir et blanc. Une activité non salissante qui occupera les enfants pendant les vacances. »    

 

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CuiCui et PiouPiou sont fans de la peinture magique depuis plusieurs années maintenant, et je dois bien avouer que moi aussi, mais pour d'autres raisons. C'est ainsi qu'ils ont peint des pages et des pages d'illustrations et qu'ils en ont exposé un peu partout dans la maison, ou offert certaines de leurs réalisations. Ils ont pu expérimenter leurs talents à travers des albums comme « La jungle », « Sous la mer », « Halloween », « Les papillons », « Dans la forêt »,  « Les créatures fantastiques », etc. 

 

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Dans ce nouvel album de peinture magique, le jeune artiste va pouvoir peindre chaque jour de l'Avent, une nouvelle illustration. La thématique de chacune de pages est bien sûr Noël et son atmosphère si féerique. Hromis de nombreuses scènes de Noël mettant en scène des animaux, il y a dessins plus sobres de bocaux de sucres d'orge, de cadeaux, de flocons, de maisons en pain d'épices, etc.

 

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Pour les familles qui découvriraient pour la première fois cette activité, tout est très clairement expliqué. Le matériel (un simple pinceau) est même fournit, fixé sur la couverture de l'album. Les explications sont retranscrites dans la contre-couverture du livre. Le plus important est de rincer son pinceau avant de commencer à peindre chaque nouvelle forme, mais surtout de ne pas oublier de glisser le rabas protecteur sous la page qui est en train d'être peinte, pour éviter que l'eau ne traverse l'illustration et vienne gâcher les suivantes. Ultime information, mais pas des moindres, les pages sont détachables...

 

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Je remercie les Éditions Usborne de leur confiance.  Ce petit album est vraiment réussi, avec ces adorables scènes de Noël, ces illustrations bien remplies et surtout ce concept de pouvoir peindre une page par jour jusqu'au jour du réveillon de Noël. C'est une idée vraiment intéressante pour les parents et amusante pour les enfants. Une découverte à partager. ^^
Vous pouvez également suivre les Éditions Usborne sur IG et FB.

 

 

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28 novembre 2023

Joanna Quinn - « La famille Seagrave »

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QUINN Joanna - « La famille Seagrave »

656 pages.

Éditions Robert Laffont (2023).

« Cristabel Seagrave a toujours voulu être l'héroïne du roman de sa vie, mais il n'y a pas de fille dans les livres qui occupent la bibliothèque poussiéreuse de sa famille. Orpheline dont personne ne veut et future femme sans dot, elle n'a pas sa place dans un manoir anglais traditionnel. Mais lorsqu'une baleine s'échoue sur la plage de Chilcombe dans le Dorset, la jeune Cristsabel y plante son drapeau et en revendique la propriété, elle est déterminée à changer le cours de sa destinée. Tandis que ses beaux-parents passent dans l'allégresse des soirées sans fin au milieu de leurs convives, Cristabel, sa soeur Flossie et son frère Digby font leur propre éducation en jouant des pièces dans le grenier glacial, en écoutant aux portes les conversations des adultes éméchés et les leçons ésotériques de la femme de chambre. Mais la guerre approche et va bousculer leurs vies. Il devient évident qu'ils ne souhaitent plus se contenter des rôles qu'on veut leur assigner. De plus en plus impliqués dans le conflit mondial, les enfants Seagrave deviennent enfin les personnages principaux de leur propre roman. »

 

INCIPIT - « Cristabel ramassa le bout de bois. »

 

Ce roman est un pavé littéraire de 650 pages n'est pas du tout à lire pendant la période d'Halloween. C'est une totale erreur de goût. Ce récit est davantage adapté à la plage, ou du moins aux mois d'été. Bref, passons. L'illustration de la couverture est très réussie et fait penser à la côté dentelée d'Étretat. Je suis très curieuse de découvrir cette saga familiale, qui par son résumé semble assez proche du roman mettant en scène la saga des Cazalet, que soit dit en passant, je n'ai pas encore lu.

1919. Sur le domaine de Chilcombe, vivent les trois enfants Seagrave : Cristabel, Flossy et Digby. Délaissés par leurs parents qui préfèrent mener une vie de fêtes et s'enivrer, la fratrie est livrée à elle-même, avec ses rêves et ses espoirs. Les jours s'écoulent assez semblables jusqu'à la déclaration de la seconde guerre mondiale et des changements que cela augure. 

Les chapitres s'enchaînent, et les points de vue des personnages alternent avec eux, mais la narratrice majeure est Cristabel, la fille aînée de Jasper Seagrave et de sa première femme Annabel. Sa sœur Florence est l'enfant du second lit de son père Jasper et de sa belle-mère Rosalind. Enfin Digby, l'héritier tant attendu, est le fruit d'un troisième mariage entre Rosalind et son beau-frère un peu excentrique et bon vivant : Willoughy.

Le récit s'étire en longueur et se perd dans les détails des longues journées au domaine de Chilcombe. Et les épisodes autour des pièces de théâtre imaginées par les protagonistes n'apporte rien de particulièrement intéressant à l'histoire. Les personnages restent dans l'ensemble assez superficiels. L'une des seules facettes intéressantes de ce roman est la relation qui unit les enfants que le lecteur va d'ailleurs suivre sur 25 ans, jusqu'à la fin de la seconde guerre mondiale, en 1945.

 

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Je remercie les Éditions Robert Laffont de leur confiance. Ce roman, malgré son volume impressionnant manque cruellement d'actions. Heureusement que la dernière partie, qui se déroule pendant la seconde guerre mondiale, est là pour relever le niveau et redonner un peu d'attrait aux personnages et au récit. Je n'ai pas particulièrement été emballée par ce livre qui manque d'unicité.

 

 

                           EXCIPIT -  « Puis le saut dans le vide, et le vent, et le parachute qui s'ouvre, qui m'aspire vers le haut, encore plus haut, toujours plus haut. »

 

 

 

Robert Laffont

 

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24 novembre 2023

Nicole Arend - « Vamps, tome 1 : fresh blood »

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AREND Nicole - « Fresh blood »

480 pages.

Éditions Robert Laffont - R (2023)

« Une nouvelle saga sensuelle et addictive pour les fans d’Atlas Six et des Assoiffés. ​Bienvenue à VAMPS l’académie d’élite pour les filles et fils des plus riches et puissantes familles de vampires au monde. Pas de chance pour Dillon, c’est un outsider. Plus précisément, un dhampire : mi-vampire, mi-humain.
S’il veut survivre plus d’un trimestre dans cette école high-tech nichée au coeur des Alpes, il lui faudra apprendre à dégainer ses canines. Mais le sang ne ment pas, et bientôt il est évident qu’un fluide aussi extraordinaire que dangereux coule dans ses veines. »
 

INCIPIT - « Dans une vallée haut perchée des Alpes suisses se niche le hameau d'Arnes. »

 

Côté littérature vampirique, mes goûts sont assez tranchés (ah-ah).J'ai bien sûr découvert le genre avec « Dracula » pour les classiques, puis avec « Twilight » qui était vraiment une façon intéressante de revisiter le genre. Enfin, la lecture qui fut la plus marquante est la dystopie de Victor Dixen et son terrible « Vampyria ».

Dillon est un jeune sans histoire, qui vit avec son père et sans trop d'informations sur sa mère. Du jour au lendemain, il apprend qu'il va entrer dans l'académie la plus sélecte qui soit, réservée à l'élite des vampires. En effet, le jeune homme est un dhampire. Humain par son père, il est vampire par sa mère, à qui son père a fait la promesse qu'il entrera à Vamps. Il va avoir beaucoup de mal à trouver sa place n'ayant pas grandit dans le luxe et totalement étranger à cette nature vampirique dont il ne connaît rien. 

Ce roman YA se lit vite, et ne donne pas mal à la tête au lecteur. Même si le récit est un peu long à se lancer, l'ensemble est fluide même il n'épargne aucun stéréotype parmi les personnages. En effet, le lecteur va y croiser le rasta sans prise de tête, la belle blonde taille mannequin, la nerd asociale, etc. Cela n'enlève rien au récit, qui fonctionne assez bien, même sir Nicole Arend n'aurait rien perdu à étoffer davantage ses personnages. 

L'arrivée de Dillon dans l'école est assez mitigée, car il est le premier dhampire à l'intégrer. Il va devoir rapidement apprendre à choisir ses alliés pour se défendre contre ceux qui ne l'apprécient pas. Le lecteur se doute que, contrairement à ce qu'il pense, Dillon va être promis à de grandes choses et n'est pas un aussi mauvais vampire qu'il le croit. La révélation explosive que réserve l'auteure à la fin du tome n'est pas une surprise. Cela n'empêche pas de se demander comment cela va impacter la vie du jeune homme. 

 

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Je remercie les Éditions Robert Laffont et surtout toute l'équipe de La Collection R de leur confiance. Une plongée légère et sans prise de tête dans un univers vampirique intéressant, même si l'ensemble ne révolutionne pas le genre, ni ne se révèle un coup de cœur. Une lecture agréable pour se changer les idées. 

 EXCIPIT - « Sauf que cette fois, tu retourneras à l'académie non simplement comme Dillon, mais comme le fils de... »

 

 

R

 

 

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20 novembre 2023

Zanna Davidson - « Tome 1 : Lisa l'inventrice et Henri la licorne »

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DAVIDSON Zanna - « Lisa l'inventrice et Henri la licorne »

128 pages

8 ans

Éditions Usborne (2023)

« Ce récit inaugure une toute nouvelle collection d’aventures hilarantes qui mettent en scène une formidable héroïne, Lisa l’inventrice, et une sympathique licorne sur un fond de magie et d'expériences scientifiques. Les récits illustrés et faciles à lire sont bien adaptés aux enfants qui apprennent à lire. Passionnée par les sciences, Lisa l’inventrice ne croit pas à la magie… jusqu’à l’apparition de sa marraine la fée. Celle-ci l’envoie au Pays des Contes en compagnie d'une licorne très enthousiaste avec pour mission de venir en aide au prince charmant prisonnier de la Montagne Maudite. Pour échapper aux trolls, aux lutins et au lac du désespoir sans fond, Lisa va devoir faire appel à ses connaissances scientifiques. Chemin faisant, elle découvrira la valeur de l’amitié et reconnaîtra qu’un peu de magie peut être fort utile. »    

 Incipit : « Lisa adorait la science et avait de grands rêves. »

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CuiCui et PiouPiou aiment de plus en plus lire par eux-même, mais je les laisse très libres de leurs lectures. Pas de censure, du moment que c'est de leur âge (exit la violence & co). Toutes sortes de livres leur passent par les mains, notamment des BD et des petits romans, dont Lisa l'inventrice fait partie. C'est un nouveau format auquel s'essayent les Éditions Usborne et on peut dire, encore une fois, que c'est bien pensé. 

 

Zanna       zanna

 

Lisa est une fillette très pragmatique, avec un fort penchant pour la science et les expériences. Elle ne croit absolument pas à la magie. Lisa est en train de bouder dans sa chambre suite à un désaccord avec sa famille concernant ses expériences, lorsqu'elle entend une voix. Une fée est là, à côté d'elle. Et bientôt apparaît une licorne. Se devant de tout expérimenter, Lisa décide de suivre la fée, et c'est ainsi qu'elle pénètre dans le Pays des contes. Il semble qu'elle soit celle qui sauvera ce monde merveilleux.

 

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Le livre est très dynamique grâce à des illustrations qui ne laissent pas un instant de répit au lecteur. Sur chaque page alternent des dessins monochromes, un court texte et des bulles mettant en scène les propos des personnages. Les chapitres ne sont pas trop long. Le petit apprenti, très sollicité, ne s'ennuie pas une minute. Les personnages sont attachants, les illustrations pleine d'humour, et les situations parfois cocasses. De plus, la science intervient régulièrement dans le récit. Quelques expériences sont même proposées à la fin du livre.

 

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Je remercie les Éditions Usborne de leur confiance.  Ce petit roman est très bien pensé pour permettre à un jeune lecteur de commencer cette histoire et d'aller jusqu'au bout sans se lasser. L'action et les illustrations sont là pour le soutenir. Une lecture intéressante qui mèle aventure, magie et expériences scientifiques. CuiCui & PiouPiou ont beaucoup aimé. 
Vous pouvez également suivre les Éditions Usborne sur IG et FB.

Excipit : « Elle seule peut nous sauver. »

 

 

 

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16 novembre 2023

Barbara Cantini - « Mortina, tome 2 : L'odieux cousin »

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CANTINI Barbara - « L'odieux cousin »

48 pages.

8 ans.

Éditions Albin Michel Jeunesse (2019)

« A la villa décadente, Mortina est forcée d'accueillir son ennuyeux cousin Gilbert. Les uns après les autres, ses amis arrivent, manifestement invités par sa tante Trépassée, qui reste introuvable dans le manoir. »    

 

 

Incipit - « Il pleuvait depuis des heures et Mortina ne savait plus comment s'occuper. »  

 

Pour Halloween, je me suis plongée dans diverses lectures jeunesse à la thématique frissonnante et/ou automnale. C'est ainsi que j'ai lu les deux premiers tomes de la série Mortina. En plus des illustrations qui sont parfaitement mises en valeur et totalement dans l'esprit légèrement horrifique de cette période, la mise en couleur est vraiment réussie. Elle donne un caractère particulier à ce univers. 

Mortina s'ennuie à mourir, c'est le cas de le dire. lorsque l'arrivée inopinée de son cousin Dilbert rompt son ennui. Les uns après les autres, les enfants du village arrive à la villa Déchéance, porteurs d'une mystérieuse invitation dont la petite zombie n'est absolument pas au courant. Pour couronner le tout, tante Trépassée demeure introuvable. Tous ces événements étranges mis à la suite les uns des autres vont égailler la journée de la fillette. 

Un nouveau personnage, pas particulièrement attachant, fait son entrée dans l'univers de Mortina. Il s'agit de Dilbert, le cousin zombie de Mortina. Il a l'air très emprunté et particulièrement désagréable. Cela ajoute une note de conflit dans ce récit. Le lecteur découvre un peu plus la personnalité de chacun des membres de cette famille très particulière, notamment Mouron, le chien surdoué de Mortina. 

L'avis de CuiCui : j'ai beaucoup aimé les desssins et la disparition de la tante de Mortina qui se transforme en enquête. J'ai envie de lire le 3e livre.

 

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Un petit roman qui se lit facilement pour un enfant en CE2. Ce second tome vient enrichir l'univers de Mortina et sa famille de zombie. Le récit sous forme d'intrigue ajoute un peu de piment à l'histoire. Une lecture parfaite à la période d'Halloween.

 

 

Excipit - « « Moralité : à chacun son talent ! » pensa Mortina. »

 

 

 

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12 novembre 2023

Hélène Louise & Caroline Millet - « Verveine et l'équinoxe d'automne »

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LOUISE Hélène et MILLET Caroline - « Verveine et l'équinoxe d'automne »

133 pages.

9 ans.

Éditions de la Chimère (2019)

« Verveine, jeune sorcière de onze ans, vit heureuse au Bois Bruissant, auprès de ses parents et de son familier, un hérisson nommé Gédéon. Son seul regret, plus douloureux à mesure que passent les saisons, est de devoir renoncer aux Rencontres Surnaturelles où sorcières et sorciers, garous, devins et devineresses, se retrouvent plusieurs fois l'an. Mais cette année, tout est différent : Verveine est bien décidée à vaincre l'appréhension qui la paralyse et l'empêche de rejoindre la communauté surnaturelle. Elle a en effet promis à son ami Byzantin qu'elle le retrouverait à la Rencontre de l'Équinoxe d'Automne, où ils feraient leurs preuves, elle en tant que sorcière et lui en tant que renard-garou… »    

 

 

Incipit - « J'ai onze ans et je m'appelle Verveine. »  

 

J'ai particulièrement lire des romans en adéquation avec la saison à laquelle je me trouve, c'est pourquoi j'aime tant le concept du #pumplinautumnchallenge. J'ai d'ailleurs déjà lu quelques romans comme « Mortina », « Hôtel Heartwood » ou encore « Blackwater » et d'autres qu'il me reste à chroniquer. L'histoire de Verveine est tout à fait dans l'esprit de l'automne. Le roman est d'ailleurs illustré par une fan de cette saison. 

Verveine est une jeune sorcière qui ne s'est encore jamais rendu à une rencontre surnaturelle d'êtres surnaturels. Elle en meure pourtant d'envie, mais il y a Le Problème, qui est un peu délicat à résoudre. Elle a tout simplement peur de voler à haute altitude. Jusqu'à un mètre du sol tout va bien, mais au-delà, la petite sorcière a le vertige. C'est passablement ennuyant quand on sait que le trajet pour se rendre aux festivités est à quelques heures de vol. Mais un jour, son meilleur ami lui écrit que ses parents l'accompagne aux prochaines rencontres d'automne. Verveine n'a plus le choix, elle doit résoudre son problème. 

La plume d'Hélène Louise est légère et plutôt agréable à lire.Verveine est une sorcière attachante, que les jeunes lecteurs aimeront suivre. L'univers dans ce roman est bien développé, assez réaliste, et bien loin de celui de Harry Potter. Ici, le lecteur se retrouve dans une grande proximité avec la nature et les animaux. Et donc des saisons. Chaque sorcier a un familier, et celui de notre petite sorcière est un hérisson... et une citrouille. Mais ça, c'est une autre histoire. 

Les personnages sont attachants et l'histoire permet au lecteur de facilement s'identifier à l'héroïne, qui malgré ses pouvoirs de sorcière reste une enfant de son âge, avec ses questions, ses peurs et ses problèmes. Le tout est fluide et feelgood pour plonger dans cette nouvelle saison. 

 

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Cette histoire mêlant sorcière, nature et aventure est agréable à lire. CuiCui & PiouPiou ont fait le lien avec « Kiki la petite sorcière » qu'ils n'ont pas lu, mais dont ils ont beaucoup aimé le film d'animation. Je regrette juste qu'il n'y ait qu'un opus. J'aurais bien vu un roman par saison. Si Hélène Louise ou Caroline Millet passent par ici, j'espère qu'elles entendront mon message. Je dis ça, je dis rien... 

 

Excipit - « Et bientôt, dans quelques semaines, ce sera la joie de retrouver mes amis et mes professeurs qui m'encouragera à reprendre mon balai et à filer dans le ciel, en compagnie de Gédéon et de Citrouillette pour le Solstice d'hiver... »

 

 

 

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8 novembre 2023

John Banville - « La blonde aux yeux noirs »

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BANVILLE John - « La blonde aux yeux noirs »

368 pages

Éditions Robert Laffont (2023)

« Le livre qui a inspiré le film Marlowe, avec Liam Neeson et Diane Krüger dans les rôles principaux. Nous sommes au début des années 1950, Philip Marlowe est en petite forme, business et moral en berne, lorsqu’une nouvelle cliente pousse sa porte : une jeune femme, belle, richement vêtue. Clare Cavendish, héritière d’une des familles les plus fortunées de Bay City, Californie, veut engager le détective pour retrouver son amant, officiellement disparu dans un accident de voiture deux mois plus tôt. Marlowe ronchonne mais accepte, évidemment – Clare Cavendish est incroyablement séduisante. Et c’est le début de ses ennuis… Publié précédemment sous le titre La Blonde aux yeux noirs, ce roman est un hommage irrésistible au détective iconique de Raymond Chandler, Marlowe, joué par Liam Neeson dans l’adaptation cinématographique du même nom. « J'ai adoré ce livre. C'était comme voir un vieil ami que l'on croyait mort entrer dans la pièce. » Stephen King »

  

INCIPIT - « C'était un mardi, un de ces après-midi d'été où on se demande si la Terre n'a pas cessé de tourner. » 

 

John Banville a écrit plusieurs livres sous le nom de plume de Benjamin Black. « La blonde aux yeux noirs » est un roman en hommage au personnage créé par Raymond Chandler, le très célèbre Philip Marlowe, ce détective un brin loser et au regard cynique qui évolue dans une société américaine corrompue. Cette édition a changé de titre en référence au film paru en 2023, avec à l'affiche Liam Nielson et Diane Krüger. 

John Marlowe ne va pas fort, de même que ses affaires d'ailleurs. Jusqu'à cet après-midi où il entend des talons aiguilles approchés. Une belle blonde aristocratique jusqu'aux bouts des ongles qu'elle a longs, et aux yeux noirs, lui demande de retrouver son amant disparu. Le privé n'a pas franchement le choix, et de tout façon il ne peut pas dire non à cette femme. Pourtant, il aurait peut-être dû, car les ennuis ne sont pas loin. Les personnages sont charismatiques, même s'ils sont stéréotypés, ce qui peut paraître paradoxal dit comme ça.

Cet hommage au roman noir classique est une plongée dans l'Amérique des années 50's, en pleine prohibition. John Banville emploie tous les codes du genre pour le plus grand plaisir des fans. Bien sûr, la place de la femme, similaire à une plante verte — pour ne pas être plus crue — est tout à fait détestable, mais on dira que c'est le genre qui veut ça. Ne rentrons pas dans la même polémique qu'avec des romans comme « Autant en emporte le vent » ou encore « Ils étaient 10 ». C'était la mentalité de l'époque, et même si elle fait gronder dans les chaumières, on ne peut pas changer l'Histoire comme ça. Après c'est une question de conscience un peu similaire au fait de lire un auteur dont on déteste la personne qu'il est ou était. L'exemple le plus parlant est Louis Ferdinand Céline. Mais c'est une autre histoire. 

 

 

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Je remercie les Éditions Robert Laffont de leur confiance. J'aime beaucoup l'œuvre de Raymond Chandler, et le roman noir en général. La lecture de ce livre m'a permis de replonger dans une période de ma vie de lectrice que j'ai apprécié. La figure du personnage principal peut paraître un peu crispante au premier abord, mais c'est un style littéraire à expérimenter au moins une fois dans sa vie de lecteur. 

 

 

EXCIPIT - « Elle ne m'a jamais réglé, du moins ce pour quoi elle m'avait embauché. »   

     

    Robert Laffont              

 

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4 novembre 2023

Lucy Maud Montgamery - « Anne, tome 1 : Anne de la maison aux pignons verts »

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MONTGOMERY Lucy Maud  - « Anne de la maison aux pignons verts »

64 pages

7 ans

Éditions Les livres du dragon d'or (2023)

« Retrouve les aventures de la famille Magicus sous forme de romans illustrés !  Bienvenue chez les Magicus, l’incroyable famille de sorciers ! Honoré, le papa, cuisine tous les jours des pâtisseries enchantées pendant qu’Hortense, la maman, taille les plantes ensorcelées du jardin, et que Mamy Médusa s’occupe des animaux magiques. Papy Helmut, lui, ne dit pas grand-chose. Il préfère encore bricoler dans le calme de son atelier plutôt que de discuter. On ne peut pas en dire autant de Carabistouille, la grenouille à grande bouche qui parle tellement qu’elle en arrive même à réveiller Flam, le chat-dragon de la famille. Félix et Agatha, les enfants, ne sont jamais très loin. Entre deux potions et trois matchs de magico-foot, eux aussi t’en feront voir de toutes les couleurs. Abracadabra…. c’est parti ! « La Famille Magicus » pour la première fois sous forme de romans illustrés, adaptés des célèbres histoires Lunii ! Une collection de premières lectures qui fait découvrir aux enfants le quotidien d’une famille de sorciers drôle et attachante. »

 

INCIPIT« Mme Rachel Lynde habitait à l'endroit précis où la grande route d'Avonlea plongeait brusquement dans le creux d'un vallon bordé d'aulnes et de fuchsias et traversé d'un ruisseau qui prenait sa source dans le bois, en arrière de la vieille maison Cuthbert. » 

 

Qui n'a pas entendu parlé de la saga de Anne ou eu l'occasion de voir l'un des magnifiques ouvrages édités par la maison Toussaint Louverture ? Ils sont justes sublimes, mais quel intérêt d'avoir de superbes livres dans sa bibliothèque, si vous n'appréciez pas l'histoire qu'ils contiennent à sa juste valeur ? C'est pour cette raison que j'ai sauté sur l'occasion de découvrir cette saga lorsque j'en ai eu la chance.

Anne est une orpheline a qui la vie n'a jamais fait de cadeau. Jusqu'au jour où, suite à une erreur de compréhension, la voilà adoptée. Elle doit allé vivre dans la magnifique vallée d'Avonléa, chez la famille Cuthbert, qui attend un garçon pour pouvoir aider Matthew à la ferme. Anne restera-t-elle ou sera-t-elle renvoyée à l'orphelinat ? Vous connaissez déjà sûrement la réponse, découvrez comment cette enfant attachante s'est créée une famille. 

C'est avec appréhension que le lecteur découvre cette histoire dont il a tellement entendu parlé, avec l'angoisse d'être déçu. Heureusement, ce n'est pas le cas. La plume de Lucy Maud Montgomery dépeint parfaitement l'émerveillement de l'enfant devant la beauté du monde, sa vive imagination. Les personnages sont bien campés et attachants. Avec Anne, le lecteur vit une véritable plongée en enfance avec une pointe de romanesque et de grandes aventures comme dans les grands classiques de la littérature jeunesse tels « Tom Sawyer », « Fifi Brindacier », « Heidi » ou encore « Laura Ingalls ». 

 

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Je remercie Babelio ainsi que les éditions Quebec-Amérique de leur confiance.  Ce premier tome m'a fait pensé à la saga de « La petite maison dans la prairie « que j'aimerai beaucoup redécouvrir en lecture partagée avec CuiCui & PiouPiou. Il ne me reste plus qu'à découvrir Anne en version télévisée. Une belle découverte, mais je ne sais pas encore si je lirai la suite. 

 Excipit - « « Dieu veille sur l'autre monde, et tout est bien dans celui-ci. » murmura Anne doucement. »

 

 

babelio      quebec-amerique

 

 

  

 

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31 octobre 2023

Barbara Cantini - « Mortina, tome 1 : une histoire qui te fera mourir de rire »

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CANTINI Barbara - « Mortina »

48 pages.

8 ans.

Éditions Albin Michel Jeunesse (2018)

« Mortina est une petite fille tout ce qu'il y a de plus convenable, mis à part le fait que c'est un zombie. Elle vit à la villa Décadente avec sa tante Trépassée et son lévrier albinos également mort-vivant, Touillette. Les amusements se font rares. Il faut dire qu'on ne peut pas tellement quitter la maison, à cause des villageois étriqués, prompts à sortir les fourches à leur approche... Jusqu'au jour d'Halloween, où profitant de la distraction de sa tante, Mortina rejoint une bande d'enfants pour faire du porte-à-porte. Chacun est déguisé et elle se fond dans le décor. Bientôt pourtant, Mortina n'aura plus qu'une solution pour garder son secret : le révéler ! »    

 

 

Incipit - « Mortina ne se sentait pas tout à fait à part, mais elle n'était pas non plus complètement normale. »  

 

À l'occasion d'Halloween, j'ai découvert la série « Mortina » dont CuiCui a dévoré les 2 premiers tomes sans demander son reste. C'est une série de 5 tomes (pour le moment) qui s'adresse aux jeunes lecteurs de CE2, mais après tout dépend du niveau de chacun. 

Mortina est une petite fille zombie, qui vit avec sa tante Trépassée dans une grande maison pleine de courants d'air et de couloirs sombres : la villa Déchéance. La fillette ne rêve que d'une chose : avoir des amis, mais sa tante lui interdit de se montrer aux enfants du village. Occupant ses journées comme elle peut, en compagnie de son chien Mouron, la fillette meure d'ennui. Jusqu'au jour où la ville commence à se parer pour la fête d'Halloween. Mortina a alors une brillante idée. 

Le livre est assez court avec une cinquantaine de pages. Les illustrations occupent une grande majorité des pages. Les textes sont aérés et répartis en petits paragraphes sur les pages. Les illustrations sont très réussies avec une dominante d'orange et de violet. Des flèches expliquent des détails et autres précisions ajoutés par Barbara Cantini pour développer l'univers de Mortina. 

Avis de CuiCui : CuiCui a beaucoup aimé l'histoire de Mortina, la fillette zombie. Elle joue avec Mouron son chien, mais elle veut se faire des amis. Il a beaucoup aimé lire le livre.

 

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Ce petit roman s'adapte particulièrement bien aux apprentis lecteurs. Les illustrations sont un agréable support à l'histoire. La thématique plaira beaucoup aux enfants en cette période si particulière entre automne et monstres. Et une petite pointe d'humour rend cette lecture encore plus agréable. CuiCui est très impatient de découvrir la suite des aventures de la petite zombie. 

 

 

Excipit - « Vous non plus, n'oubliez pas : motus et bouche cousue ! »

 

 

 

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27 octobre 2023

Rhys Bowen - « Son espionne royale, tome 11 : son espionne royale au service de Sa Majesté »

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BOWEN Rhys - « Son espionne royale au service Sa Majesté »

378 pages

Éditions Robert Laffont  (2023)

« Entre Downton Abbey et Miss Marple, une série d’enquêtes royales so British ! Une nouvelle mission pour Georgie : enquêter sur la dernière conquête du Prince de Galles ! En tant que prétendante au trône d’Angleterre, Georgie ne peut épouser un catholique. Suspendue à la décision du Parlement concernant son mariage, elle s’est réfugiée en Irlande. Pour tromper le temps, elle pense à son amie Belinda qui séjourne en Italie. Bientôt l’occasion de la rejoindre sur les rives du lac Majeur se présente à elle. La reine en personne demande alors à Georgie de profiter de son voyage pour jouer les espionnes. L’Histoire pourrait bien compromettre sa mission : une importante conférence réunissant les diplomates de Grande-Bretagne, de France et d’Italie vient de s’achever pour discuter de la menace nazie… »    

 

INCIPIT - « C'était trop beau pour durer, j'aurais dû m'en douter. » 

Petit à petit cette série devient assez conséquente. À l'heure où j'écris cette chronique, Rhys Bowen a déjà écrit 12 tomes pour la version française, mais elle en a encore sous le coude. Dans cette nouvelle aventure, notre belle Georgie se rend en Italie. Si vous souhaitez lire les autres chroniques écrites pour cette série, il suffit de cliquer sur le tag «  Son espionne royale » en bas de la chronique. Ce n'est pas mon tome préféré qui reste « Son espionne royale et les douze crimes de Noël », même s'il est talonné de très près par « Son espionne royale et le baron irlandais ». 

* Attention spoiler pour les personnes qui n'ont pas lu les tomes précédents, ne lisez pas cette chronique avant d'avoir rattraper votre retard ! *

Darcy est encore une fois reparti pour une nouvelle et mystérieuse mission. Georgiana étant de sang royal, elle doit obtenir l'autorisation de se marier. Les jeunes amoureux sont dans l'attente de la décision. La jeune femme inquiète, décide de partir soutenir son amie Belinda, qui se trouve dans une situation plus que fâcheuse pour sa réputation. Elle attend sa délivrance, seule, en Italie. Mais c'est sans compter sur SM, qui apprenant que Georgie se rend là-bas, va la mandater pour une mission secrète qui va de nouveau placer la jeune aristocrate sur les traces d'un meurtrier. 

Cette histoire est bien construite, même certains indices un peu trop flagrants, peuvent permettre au lecteur de découvrir l'assassin bien avant le dénouement. Ce dernier pourrait d'ailleurs reprocher à Rhys Bowen d'utiliser toujours un peu les mêmes engrenages, et les mêmes interactions entre les personnages. En même temps, les relations ne peuvent pas évoluer de façon drastiques d'un tome à l'autre, cela ne serait pas cohérent. 

Au niveau des personnages secondaires, petit pincement au cœur pour Queenie, même si cette situation colle parfaitement à la personnalité de cette dernière. Georgiana a également l'occasion d'observer sa mère en couple, ce qui n'était encore jamais arrivé. Belinda se montre aussi moins superficielle, ce qui est normal étant donné la situation où elle se trouve. Elle est plus humaine, et cela fait du bien de la découvrir avec de vraies qualités et un cœur. Le dénouement est un peu facile, mais il fait plaisir au lecteur et arrange bien les affaires des personnages concernés. Du coup, peut-être que Camilla et son mari vont devenir des personnages récurrents ?

Il est très intéressant que l'auteure aborde la situation historique de l'Europe à cette époque-là. La montée du nazisme est abordée sous un angle tout à fait original, c'est-à-dire à travers le regard des puissants de ce monde. Le réseau des influences et des manipulations est déjà à l'œuvre, alors que le récit se déroule durant le printemps 1935. 

 

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Je remercie chaleureusement les Éditions Robert Laffont et  toute l'équipe de la Collection La bête noire de leur confiance. Ce tome est un peu dépaysant quant aux relations qu'entretient Georgiana avec ses proches. Le prochain tome laisse supposer beaucoup d'événements marquants dans la vie de Georginana. J'ai vraiment hâte de découvrir ce que nous réserve Rhys Bowen. Une série toujours aussi attachante et addictive. ^^

 

 

EXCIPIT - « Mais l'on ne se jette pas au cou d'une reine. »

 

 

La bête noire

 

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