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18 septembre 2017

Alexis Aubenque - "Aurore de sang".

Aubenque

AUBENQUE Alexis - "Aurore de sang".

354p.

Edition Robert Laffont - Collection La Bête Noire (2016).

"Même en Alaska, vous ne pourrez échapper aux démons du passé. En cette fin d'été, les aurores boréales du siècle ont commencé à apparaître dans le ciel de White Forest. À deux jours du pic lumineux, et alors qu'il s'apprête à réintégrer la police, Nimrod Russell voit revenir dans sa vie Judith Gibbons, une ex-petite amie. Le mari et le fils de cette dernière ont disparu sans laisser de traces... Dans le même temps, le corps d'un homme est retrouvé à moitié dévoré par les bêtes en pleine forêt, non loin du chalet d'un milliardaire philanthrope. La lieutenante Tracy Bradshaw est chargée de l'enquête avec Nimrod. Elle va bientôt réaliser que l'enfer n'est pas qu'un mythe biblique..."

INCIPIT: "Je vous en supplie, arretez ça! supplia Abogail."

 8 - Pur délire

Il y a une bonne année déjà que je découvrais les enquêtes de Tracy Bradshaw et Nimrod Russel, ce second opus est toujours aussi bon et noir que le précédent. Dans un décor exceptionnel, le lecteur suit les développements des investigations de ces deux héros.

Nimrod vit ses derniers de détective privé lorsque l'une de ses ex reprend contact avec lui pour lui demander de retrouver son fils et son mari, le tout sur fond de secte. De son cotė Tracy va payer de sa personne son enquête sur la mort d'un homme retrouvé dans la forêt. Brusquement le passé fait une incursion dans la vie de l'enquêteur, et le lecteur, scotché attend avec impatience de savoir où tout cela va bien pouvoir les mener.

Des les premières pages, les rebondissements se succèdent, et les deux investigations, mener en parallèle tiennent le lecteur en haleine. L'alternance entre la vie professionnelle et privée des deux personnages maintient un rythme soutenu tout au long du récit. Il n'y a pas un instant où la tension se relâche.

Encore une fois, la magie opère et la plume de l'auteur embarque le lecteur au gré des obstacles que doivent surmonter les deux héros. En apprendre davantage sur l'enfance de Nimrod permet d'approfondir et d'éclaircir son psychisme tourmenté, et l'on ne peut s'empêcher de se dire qu'il se promène de sacrées casseroles mais qu'il s'en sort plutôt bien en regard de tout ça.

Alexis Aubenque n'oublie d'aborder une nouvelle fois un thème qui semble lui tenir à cœur: l'écologie et l'environnement, ou l'impact de l'homme sur la terre. Il est probable que son choix de planter son duo d'enquêteurs en Alaska ne soit pas anodin... Il ne faut pas oublier l'importance des aurores boréales et les conséquences du tourisme dans les zones protégées.

 étoileétoileétoileétoileétoileétoileétoileétoile

L'auteur ne compatit pas à notre état de pauvre lecteur dépendant et assène un dénouement qui ne peut donner envie que d'une chose: la suite, et vite! Tout au long du roman le lecteur tourne les pages avec frénésie, tendu quant à l'avenir incertain des personnages. Alors si vous êtes d'un naturel anxieux pour un rien et facilement nerveux passez votre chemin... A moins que cet avis vous est rendu curieux. ^^

 Je remercie les Éditions Robert Laffont et surtout la Bête Noire pour son instinct si judicieux.

La bête noire

 

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