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19 mars 2020

Béatrice Shalit - "James et Talia".

39

SHALIT Béatrice - "James et Talia"

155 pages.

Éditions Julliard (2020).

«Rue La Fayette, à Paris, au fond d’un jardin, s’élève un charmant hôtel particulier un peu décati que ses habitants nomment affectueusement la « Roulotte ». Annette Rahbani et son mari Maurice en sont les heureux propriétaires. Ils y accueillent quelques résidents farfelus : un retraité sans ressources, une actrice dont la carrière stagne, un jeune peintre amateur de poker, une Afghane sans papiers et un mystérieux Libanais qui paye sans rechigner un loyer conséquent. La dernière venue, une jeune Israélienne prénommée Talia, s’est installée là dans un but bien précis. Son arrivée va provoquer une cascade d’événements cocasses ou dramatiques. James, le chat de la maison, ne perd pas une miette de ces imbroglios qu’il raconte avec délectation. Béatrice Shalit nous livre ici une comédie sentimentale pleine d’humanité avec des personnages tous plus attachants les uns que les autres.»

 

INCIPIT - "Je m'appelle James."   

 

Voici un court roman, presque feel good, qui se lit en une après-midi, tranquillement assise dehors au soleil. Le chat n'est pas loin, qui sommeille. Les abeilles et les papillons volettent de-ci de-là. Le printemps n'est pas loin. 

Rue Lafayette, , au fond d'une cour, s'élève un vieil immeuble au passé un peu trouble, surnommé par ses habitants "La roulotte". Un peu décrépi, les propriétaires, Maurice et Annette Rahbani, coulent des jours heureux; en compagnie de leurs locataires parfois un peu hauts en couleur. Jusqu'au jour où Talia emménage dans l'un des appartements. C'est depuis l'arrivée de la jeune femme que James, le chat de l'immeuble, sent que les choses ne vont plus être les mêmes. Le vent du changement vient d'entrer dans la roulotte, et les événements ne vont peut-être pas être tendres pour tout le monde. 

Béatrice Shalit entraîne son lecteur dans l'univers de cet ancien hôtel particulier, un peu usé par le temps, comme ses occupants. Il y a Maurice et Annette qui gèrent tout ce petit monde avec bienveillance, épaulés par leur fils. Il y a Monsieur X, un cousin de Mr Rahbani, qui est assez mystérieux et peu souvent là. Il y a Maryline une comédienne qui espère décrocher un rôle important dans une série; Yacek, un peintre en mal de notoriété; Mr Achab un retraité a qui la vie n'a pas fait de cadeau. Et enfin Talia, cette jeune israélienne en quête de quelque chose. Tout ce petit monde, est observé avec détachement par James, le chat roux et dorloté de La roulotte. Il évolue de l'un à l'autre, en quête de croquettes et de caresses, laissant traîner une oreille aux coeurs des problèmes qui vont bientôt agiter ces humains.  

Le lecteur plonge à la suite de l'autrice dans cet univers douillet et intriguant. Au début, il ne sait plus trop où donner de la tête, tellement il est impatient de capter cette atmosphère si particulière et enveloppante. Puis progressivement, il se rend compte que Béatrice Shalit a laissé des blancs, n'a pas assez creuser certains aspects de son récit ou certaines pensées des personnages. Il y a des manques, et même si le lecteur se débrouille pour tout comprendre, des questions restent en suspend, et c'est dommage car la vie dans cet immeuble semble, ma fois, plutôt agréable. Du moins au début.

Le lecteur sent, que dans le dénouement, l'autrice a tenté de rendre ce changement positif pour tous - ou presque. Les agissements d'un certain personnage reste pourtant inexpliqué. Ils ajoutent de la tragédie et du drame à l'histoire, mais pour une vie paisible dans une roulotte qui tourne soudain aussi mal, ça fait un peu too much, surtout sans raison claire. Malgré tout, c'est un plaisir de participer, pour un moment, à cette vie au coeur de Paris.  

 

étoileétoileétoileétoileétoile

 

Je remercie les Éditions Julliard de leur confiance. Cette lecture se veut feel good mais ne l'est pas. Malgré les aléas de la vie, l'autrice tente de pousser le lecteur a profité des bons moments, et ajoute que le changement n'est forcément mauvais, mais elle le fait de façon imparfaite. Elle plante un décor captivant dans lequel le lecteur prend plaisir à évoluer, et une atmosphère parisienne tout à fait agréable, mais elle bâcle la suite. Il y a des manques et des raccourcis un peu trop secs. Néanmoins, faire la connaissance des habitants de la Roulotte et caresser un instant James, fut un moment agréable. 

 

 

"Voilà, notre histoire se termine ici. James, votre serviteur, vous salue bien."EXCIPIT 

 

 

 

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