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8 novembre 2023

John Banville - « La blonde aux yeux noirs »

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BANVILLE John - « La blonde aux yeux noirs »

368 pages

Éditions Robert Laffont (2023)

« Le livre qui a inspiré le film Marlowe, avec Liam Neeson et Diane Krüger dans les rôles principaux. Nous sommes au début des années 1950, Philip Marlowe est en petite forme, business et moral en berne, lorsqu’une nouvelle cliente pousse sa porte : une jeune femme, belle, richement vêtue. Clare Cavendish, héritière d’une des familles les plus fortunées de Bay City, Californie, veut engager le détective pour retrouver son amant, officiellement disparu dans un accident de voiture deux mois plus tôt. Marlowe ronchonne mais accepte, évidemment – Clare Cavendish est incroyablement séduisante. Et c’est le début de ses ennuis… Publié précédemment sous le titre La Blonde aux yeux noirs, ce roman est un hommage irrésistible au détective iconique de Raymond Chandler, Marlowe, joué par Liam Neeson dans l’adaptation cinématographique du même nom. « J'ai adoré ce livre. C'était comme voir un vieil ami que l'on croyait mort entrer dans la pièce. » Stephen King »

  

INCIPIT - « C'était un mardi, un de ces après-midi d'été où on se demande si la Terre n'a pas cessé de tourner. » 

 

John Banville a écrit plusieurs livres sous le nom de plume de Benjamin Black. « La blonde aux yeux noirs » est un roman en hommage au personnage créé par Raymond Chandler, le très célèbre Philip Marlowe, ce détective un brin loser et au regard cynique qui évolue dans une société américaine corrompue. Cette édition a changé de titre en référence au film paru en 2023, avec à l'affiche Liam Nielson et Diane Krüger. 

John Marlowe ne va pas fort, de même que ses affaires d'ailleurs. Jusqu'à cet après-midi où il entend des talons aiguilles approchés. Une belle blonde aristocratique jusqu'aux bouts des ongles qu'elle a longs, et aux yeux noirs, lui demande de retrouver son amant disparu. Le privé n'a pas franchement le choix, et de tout façon il ne peut pas dire non à cette femme. Pourtant, il aurait peut-être dû, car les ennuis ne sont pas loin. Les personnages sont charismatiques, même s'ils sont stéréotypés, ce qui peut paraître paradoxal dit comme ça.

Cet hommage au roman noir classique est une plongée dans l'Amérique des années 50's, en pleine prohibition. John Banville emploie tous les codes du genre pour le plus grand plaisir des fans. Bien sûr, la place de la femme, similaire à une plante verte — pour ne pas être plus crue — est tout à fait détestable, mais on dira que c'est le genre qui veut ça. Ne rentrons pas dans la même polémique qu'avec des romans comme « Autant en emporte le vent » ou encore « Ils étaient 10 ». C'était la mentalité de l'époque, et même si elle fait gronder dans les chaumières, on ne peut pas changer l'Histoire comme ça. Après c'est une question de conscience un peu similaire au fait de lire un auteur dont on déteste la personne qu'il est ou était. L'exemple le plus parlant est Louis Ferdinand Céline. Mais c'est une autre histoire. 

 

 

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Je remercie les Éditions Robert Laffont de leur confiance. J'aime beaucoup l'œuvre de Raymond Chandler, et le roman noir en général. La lecture de ce livre m'a permis de replonger dans une période de ma vie de lectrice que j'ai apprécié. La figure du personnage principal peut paraître un peu crispante au premier abord, mais c'est un style littéraire à expérimenter au moins une fois dans sa vie de lecteur. 

 

 

EXCIPIT - « Elle ne m'a jamais réglé, du moins ce pour quoi elle m'avait embauché. »   

     

    Robert Laffont              

 

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