Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Just one more page
28 septembre 2017

Ingar Johnsrud - "Les survivants".

Johnsrud

JOHNSRUD Ingar - "Les survivants"

608p.

Édition Robert Laffont - Collection La bête noire (2017).

"Le commissaire Fredrik Beier et son ancienne collègue, Kafa Iqbal, en froid depuis l’affaire Solro, doivent enquêter sur le meurtre d’un homme censé avoir disparu des années plus tôt. Sur le lieu du crime, Kafa retrouve une photo abîmée au dos de laquelle est inscrit, en russe: Kalypso. Au même moment, dans les égouts de la ville d’Oslo, des rats se délectent d’un autre cadavre. Une tragédie lie les deux victimes, mais pour la comprendre, il faut remonter jusqu’à une opération secrète aux conséquences désastreuses, datant de l’Union soviétique…"

4 - Passable

 

 "Les survivants" est le second roman d'Ingar Jonhsrud mettant en scène la collaboration du commissaire Beier et de Kafa Iqbal, relation qui s'avère un peu tendue au début du récit, suite aux événements dans "Les adeptes". L'action commence avec la découverte d'un premier corps rapidement additionné à un second meurtre.

La plume de l'auteur est incisive et précise. Tel un chirurgien, il détaille les rebondissements au microscope, et le lecteur ne peut échapper à certaines précisions plus que choquantes. C'est un point qui porte à caution quand on est un lecteur qui préfère au gré des sous-entendus et des suggestions utiliser sa propre imagination pour se représenter la scène.

Mis à part cet aspect un peu trash du récit, le contexte historique fouillé dans lequel évolue l'intrigue est captivant. Ingar Johnsrud est prolixe en informations et recrée avec aisance l'atmosphère si particulière de la guerre froide.

Malgré une construction similaire au premier tome de la série et la légère difficulté à se replonger dans ce nouvel opus, au travers des noms suédois un peu complexes à mémoriser, ce roman remplit parfaitement sa fonction, même s'il n'est pas mémorable. Une lecture intéressante néanmoins pour son contexte historique dépeint avec précision.

 

 étoileétoileétoileétoileétoileétoileétoileétoile

L'auteur ne compatit pas à notre état de pauvre lecteur dépendant et assène un dénouement qui ne peut donner envie que d'une chose: la suite, et vite! Tout au long du roman le lecteur tourne les pages avec frénésie, tendu quant à l'avenir incertain des personnages. Alors si vous êtes d'un naturel anxieux pour un rien et facilement nerveux passez votre chemin... A moins que cet avis vous est rendu curieux. ^^

Je remercie l'équipe de la Collection La bête noire ainsi que Netgalley.

La bête noire  NetGalley

 

Signature

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 242 402
Publicité