Christina Dalcher - « Femlandia »
DALCHER Christina - « Femlandia »
443 pages.
Éditions Robert Laffont (2023).
« La reine de la dystopie revient avec un roman captivant et effrayant. Par l’autrice de Vox, best-seller international. « Une lecture captivante au rythme effréné » The Guardian. « La reine de la dystopie » Nina Potell, Prima « Explosif » Heat. « Dalcher (Vox) donne une tournure dystopique délicieusement sombre à Herland. » Publishers WeeklyDans un futur proche, les États-Unis ont sombré dans le chaos après une crise économique sans précédent.Miranda Reynolds a perdu sa maison, son travail et son mari, il ne lui reste plus que sa fille Emma et quelques boîtes de conserve. En proie à l’insécurité dans un monde devenu anarchique, elles n’ont plus qu’un seul espoir : Femlandia. Miranda avait toujours affirmé qu’elle préfèrerait mourir plutôt que de vivre dans ce paradis autarcique réservé aux femmes, à l’abri de la violence des hommes, mais son instinct de survie ainsi que la présence d’Emma la poussent à franchir le portail surmonté de deux X entrelacés. Et si derrière son apparence idyllique se cachait l’enfer ? »
INCIPIT - « Deux hommes et un camion suffisent à nous achever. »
C'est le second roman que je lis de Christina Dalcher, après « Vox ». Le bandeau sur l'ouvrage m'a un peu bloquée car, on ne peut pas considéré que parce qu'une auteure a écrit de romans, elle devient la reine du genre. Personnellement, je préfère, et de loin, la plume de Margaret Atwood. Bref, passons. C'est juste une accroche publicitaire. Le postulat de départ frappe fort, est-ce que le reste va suivre ?
Le monde a tourné à l'anarchie. Plus personne n'est en sécurité, surtout les femmes, victimes faciles de la violence. Totalement démunie matériellement et physiquement, Miranda se résout à rejoindre la communauté de Femlandia, accompagnée de sa fille Emma. Exclusivement réservé aux femmes qui y vivent en complète autarcie, ce lieu est un refuge face à la violence environnante. Mais ce « paradis » est-il bien ce qu'il prétend être ?
Comme peut le constater le lecteur, le postulat de départ de ce roman est vraiment intéressant. Il laisse supposé beaucoup d'événements et peut-être une claque magistrale. L'auteure joue sur les codes du féminisme, mais elle frôle la misandrie — la haine des hommes — complète. Elle donne une image peut reluisante voire caricaturale des féministes. En plus des longueurs, le lecteur constate encore une fois de nombreuses similitudes avec l'œuvre de Margaret Atwood.
Je remercie les Éditions Robert Laffont de leur confiance. Cette lecture m'a fait sortir de mes gonds. L'auteure de mettre en valeur les thématiques qu'elle traite dans « Femlandia » se contente de prendre une position étriquée et stéréotypée. Miranda qui aurait pu être un personnage fort et intéressant à suivre ne mérite que mépris et un bon coup de pied au c... Le sujet est vraiment intéressant, mais pas traité par Christina Dalcher. Trop dommage d'avoir autant de potentiel et de ne pas s'en servir. Lecture à éviter.
EXCIPIT - « Et, peut-être, trouver le moyen pour que Landia redevienne comme avant. »