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3 octobre 2023

Michael McDowell - « Backwater, tome 4 : la guerre »

blackwater

MCDOWELL Michael  - « La guerre »

238 pages.

Éditions Monsieur Toussaint Louverture (2022)

« La guerre est finie, vive la guerre ! Une nouvelle ère s’ouvre pour le clan ­Caskey : les années d’acharnement d’Elinor vont enfin porter leurs fruits ; les ennemies d’hier sont sur le point de devenir les amies de demain:; et des changements surviennent là où personne ne les attendait. Le conflit en Europe a fait affluer du sang neuf jusqu’à Perdido, et désormais les hommes vont et viennent comme des marionnettes sur la propriété des Caskey, sans se douter que, peut-être, leur vie ne tient qu’à un fil. Au-delà des manipulations et des rebondissements, de l’amour et de la haine, Michael McDowell (1950-1999), ­co-créateur des mythiques Beetlejuice et L’Étrange Noël de Monsieur Jack, et auteur d’une trentaine de livres, réussit avec Blackwater à bâtir une saga en six romans aussi ­addictive qu’une série Netflix, baignée d’une atmosphère unique et fascinante digne de Stephen King. Découvrez le quatrième épisode de Blackwater, une saga matriarcale teintée de surnaturel avec un soupçon d’horreur. »

 

INCIPIT - « Mary-Love était morte depuis deux ans. » 

 

Après l'enthousiasme ressenti à la lecture du 3e tome de la saga Blackwater, je me suis précipitée pour lire le suivant. Pour rappel, il y a  « La crue »,  « La digue » puis « La maison ». Comme tous les livres de la saga, on ne peut que restsé admiratif devant le travail fait sur les couvertures, où sont parsemés divers détails en lien avec le récit. Un véritable travail d'orfèvre! D'ailleurs le prochain livre de l'auteur : « Les aiguilles d'or », édité par la maison Toussaint Louverture, est tout aussi remarquable.

La guerre fait rage en Europe, et les États-Unis se préparent à entrer en conflit également. Les hommes en âge de combattre gagnent les camps d'entraînement, et James se désepère de voir Danjo parti. Participant activement à l'effort de guerre, la scierie de la famille Caskey n'a jamais autant tourné. Les aînés du clan commencent à prendre des rides. Pourtant, un événement tragique va modifié à jamais la structure de la famille. Peut-on se reveler de tout ?

Le jeu des cartes du pouvoir dans la famille Caskey commence à se redistribuer. Les aînés, James, Queenie et Oscar passent un peu au second plan, pour laisser la place aux jeunes. Ces derniers reprennent les rennes avec assurance et détermination, comme tout ce que font les membres de ce clan, d'ailleurs. Plus soudés que jamais, et même peut-être davantage qu'au temps de Mary-Love, les événements vont démontrés une nouvelle fois qu'ils peuvent tout surmonter en se serrant les coudes. 

Tous évoluent. Certains prennent des routes totalement inattendues et passent ainsi sur le devant de la scène. Les personnages phare de ce récit sont la belle Lucille qui va prendre une grande claque, la douce Frances dont la vie va prendre un nouveau tournant, et Grace l'hyperactive qui va enfin trouver un but dans sa vie. Le lecteur attend toujours un revirement de Miriam qui pour le moment semble bien occupée, et se détache progressivement de l'influence que sa grand-mère a toujours eu sur son existence. Le fantastique est toujours latent et subtil. L'horreur de certains des épisodes de ce tome ne sont pas sanguinolents ou malsains. L'auteur ponctue ces scènes de phrases tranchantes comme un coup de dents, que le lecteur relie uen seconde fois pour être sûr.

 

étoileétoileétoileétoileétoileétoileétoile

 

 

Ce quatrième tome marque un tournant dans la structure du clan Caskey. L'aspect horrifique passe crème, même pour une petite âme sensible comme la mienne. Les livres s'enchaînent, et la fin approche à grands pas. Je vais probablement ralentir un peu la lecture de cette saga pour en profiter encore un peu cet automne... ou pas. En tout cas, cette série reste addictive et gardera une place à part dans mon carnet de lecture. 

 

 

 Excipit - « Si je n'avais pas allumé, je luis serais tombée dessus. »

 

 

 

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