Umberto Eco - "Le pendule de Foucault"
Eco Umberto - "Le pendule de Foucault".
656 pages.
Éditions Le livre de poche (1992).
« Après l'immense succès du Nom de la rose, voici le second grand roman d'un géant incontesté de la littérature mondiale. A Paris, au Conservatoire des Arts et Métiers où oscille le pendule de Foucault, Casaubon, le narrateur, attend le rendez-vous qui lui révélera pourquoi son ami Belbo se croit en danger de mort. A Milan, trois amis passionnés d'ésotérisme et d'occultisme ont imaginé par jeu un gigantesque complot ourdi au cours des siècles pour la domination mondiale. Et voici qu'apparaissent en chair et en os les chevaliers de la vengeance... Telles sont les données initiales de ce fabuleux thriller planétaire, incroyablement érudit et follement romanesque, regorgeant de passions et d'énigmes, qui est aussi une fascinante traversée de l'Histoire et de la culture occidentales, des parchemins aux computers, de Descartes aux nazis, de la kabbale à la science. Un de ces romans que l'on n'oublie plus jamais. Et assurément un classique.»
INCIPIT: "C'est alors que je vis le pendule."
Je vais peut-être passée pour une analphabète aux yeux de certains, et pourtant j'adore Umberto Eco - non pas pour son célèbre roman "Au nom de la rose", mais pour ses qualités linguistiques passionnantes - mais là j'ai dit "Stop!".
Je n'ai pas terminé "Le pendule de Foucault", et pourtant j'ai horreur d'abandonner un roman, mais là je n'arrivais pas à suivre. Toute cette culture dans chaque mot utilisé, ce savoir bouillonnant dans chaque phrase écrite; envers lesquels je suis une profane totale, cela devenait trop complexe pour maintenir mon intérêt pendant 656 pages.
C'est comme lorsque l'on décide de faire de l'apnée dans une piscine. La première longueur: pas de problème, puis le souffle se fait rare, et la paroi est loin, on a beau nager de toutes ses forces, on sait que deux longueurs de plus mèneront à l'asphixie, donc on termine la longueur commencée et l'on sort la tête de l'eau - ça se voit que c'est l'été, non? ^^.
Les thèmes abordés par l'auteur sont cependant très intéressants, les templiers, les rose-croix. mais le manque de connaissances dans ces domaines rendent la compréhension difficile, et plonger dans un dictionnaire toutes les trois phrases, très peu pour moi. Contrairement à d'autres récits, où le lecteur comprend quand même la trame principale, ici, l'intrigue perd la majorité de son intrigue et c'est dommage. J'ai donc refermé ce livre avec regret, mais également un peu de soulagement car je pouvais passé à autre chose.
Un livre bourré de connaissances, mais ardu à suivre pour le profane qui souhaite comprendre un minimum ce qu'il lit. Je l'abandonne à plus d'un tiers de sa lecture, et je n'aime pas ça...