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13 septembre 2014

Alaa El Aswany - Chicago

El Aswany

EL ASWANY Alaa  - Chicago.

458 pages.

Editions Babel (2007).

« Après son formidable récit autour d'un immeuble du Caire, L'Immeuble Yacoubian, Alaa El Aswany nous entraîne vers un nouvel univers romanesque en déplaçant son regard jusqu'à Chicago. C'est en effet dans cette ville mythique et sulfureuse qu'il a choisi de recréer une Little Egypt en exil, s'inspirant d'un département de l'université de Chicago qu'il a lui-même bien connu lors de ses années de formation américaines. Avec son art de camper de multiples personnages et de susciter des intrigues palpitantes, El Aswany compose un magnifique roman polyphonique. D'un chapitre à l'autre, il entrecroise des vies qui se cherchent et se perdent dans les méandres du monde contemporain, des existences meurtries d'avoir été transplantées dans un univers à la fois étrange et étranger, quel que soit le désir parfois de s'identifier à l'american way of life. L'Egypte est là, en plein cœur d'une Amérique traumatisée par les attentats terroristes du 11 Septembre. Alors que la visite officielle du président égyptien à Chicago est annoncée, le système policier de l'ambassade se met en branle, orchestré par le redoutable Safouat Chaker, qui contrôle et surveille tous les Egyptiens vivant en Amérique. Complot, manipulation, protestation de liberté et soumission au pouvoir, bravoure et lâcheté... - le livre prend, avec cette dimension politique, l'ampleur d'un ambitieux roman exprimant le monde dans la douceur de ses rêves comme dans la violence de ses contradictions. Alaa El Aswany confirme ainsi son talent et s'affirme comme un des grands écrivains arabes contemporains.»
INCIPIT: "Chicago, peu de gens le savent, n'est pas un nom anglais. Il appartient à la langue des Algonquins, une des nombreuses que parlaient les Indiens d'Amérique. Dans cette langue, Chicago veut dire "odeur forte"."   

 

0 - Sans intéret

 

Ah!J'aime pas ça!

Pourtant, ça s'annonçait plutôt bien. Le résumé historique sur l'histoire de Chicago et son grand incendie en 1871 est passionnant. Puis le lecteur entre dans la vie de l'héroïne, Cheïma Mohammedi, une jeune femme au caractère volontaire qui part finir ses études en Amérique. Et là, j'ai persévéré. J'ai tenu pendant 175 pages, et finalement, j'ai échoué. J'ai refermé le livre sans en terminer l'histoire. Ah non, vraiment, je n'aime pas ça, ne pas lire un roman jusqu'à sa toute dernière page!

La plume de l'auteur est ciselée, décrivant avec finesse et moult détails la vie de la jeune égyptienne et de son entourage. De l'impact de sa culture sur sa vie aux États-Unis. Les personnages sont tous intéressants - du moins pour ce que j'en ai vu - avec leurs problématiques personnelles qui va de l'intégration aux problèmes de couple, et j'en passe.

Je crois que ce qui m'a fait décroché est qu'Alaa El Aswany, un égyptien qui romance la vie d'égyptiens expatriés, raconte son histoire avec tout son être, toute sa culture, que je ne connais pas; sans se mettre à la place de la pauvre petite lectrice lambda inculte que je suis et qui n'appréhende pas dû tout cette façon de vivre et les traditions qui en découlent. Je n'ai pas réussi à entrer dans la tête de CHeïma, ayant plutôt l'impression de passer à côté de quelque chose d'important que je ne saisissais pas - elle est égyptienne et vit égyptienne dans les moindres détails de sa vie. Frustrant au possible. Alors après toutes ces pages, et les livres à lire s'accumulant à côté, j'ai abandonné, et je n'aime pas ça du tout.

Peut-être un jour, me relancerai-je dans cette lecture, avec davantage de recul pour pouvoir la mener jusqu'au bout? En attendant je poursuis ma petite vie de lectrice qui rouspète d'avoir dû lâcher un livre.

étoileétoile

 

Cette chronique est là pour tenter d'expliquer pourquoi je n'ai pas adhérer à cette lecture. C'est juste une opinion personnelle qui ne doit absolument pas vous détournez de ce roman. Et si vous arrivez à le terminer venez me raconter ce que j'ai loupé, ça me poussera peut-être à le remettre sur le dessus de ma PAL, qui sait. ^^
PS: la première citation correspond tout à fait à la façon dont j'ai ressenti ce roman.
Citations: "Cheïma est arrivée à Chicago, comme ça, d'un seul coup, sans préparation ni préambule, comme quelqu'un qui se jette à la mer tout habillé et qui ne sait pas nager."
"Les collègues de Denis Baker se moquaient gentiment de lui en disant qu'il utilisait la parole comme les automobiliste utilisent le klaxon, uniquement lorsque cela était indispensable."

 

ABC

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Commentaires
F
Eh ben c'est pas sûr. Mais "le joyau" était génial. Je le chronique bientôt. ^^
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S
j'espère que ta prochaine lecture sera meilleure !
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