"Le cercle des poètes disparus" de Nancy H. Kleinbaum, pp. 192 - Ed. Le livre de poche - 2002.
4ème de couv.
Il fut leur inspiration. Il a transformé leur vie à jamais.
A Welton, un austère collège du Vermont, dans les années 60, la vie studieuse des pensionnaires est bouleversée par l'arrivée d'un nouveau professeur de lettres, M. Keating. Ce pédagogue peu orthodoxe va leur communiquer sa passion de la poésie, de la liberté, de l'anticonformisme, secouant la poussière des autorités parentales, académiques et sociales. Même si le drame - le suicide d'un adolescent déchire finalement cette expérience unique, même si Keating doit quitter le collège, il restera pour tous celui qui leur a fait découvrir le sens de la vie. Le roman du film-événement de Peter Weir, Oscar 1990 du meilleur scénario, qui a bouleversé des centaines de milliers de spectateurs.
Première phrase.
"Rassemblés dans la chapelle du prestigieux collège Welton, une école privée nichée au coeur des collines du Vermont, quelques trois cent jeunes garçons en uniforme patientaient sagement, assis d'un côté et de l'autre de l'allée, entourés de parents dont les visages resplendissaient de fierté."
Citations.
"Par exemple, vous découvrirez le plaisir des mots, parce que, en dépit de tout ce qu'on a pu vous dire, les mots et les idées ont le pouvoir de changer le monde."
"Montrez-moi un coeur affranchi du vain fardeaux des rêves et je vous montrerai un homme heureux!"
"L'homme n'est jamais aussi libre que lorsqu'il rêve, lui répliqua Keating; cela fut, est et restera la vérité."
"je m'en allais dans les bois parce que je voulais vivre sans hâte. Je voulais vivre intensément et sucer toute la moelle de la vie! Mettre en déroute tout ce qui n'était pas la vie, pour ne découvrir, à l'heure de ma mort, que je n'avais pas vécu." H.D. Thoreau "Walden ou la vie dans les bois.
Lilly's feeling.
Il y a des films qui vous marquent, qui vous trop dans la tête des années après, des répliques souvenir que vous ressortez aux aficionados qui comme vous ont vu et aimé cette oeuvre. C'est le cas ici, avec "Oh capitaine, mon capitaine", j'ai nommé Robin Williams dans le rôle magnifique du professeur Kitting, initiateur dans ses jeunes années du "cercle des poètes disparus". Un film à voir, si ce n'est pas déjà fait.
C'est en faisant quelques recherches sur Wikipédia pour la biographie de l'auteur, que j'ai découvert que contrairement à la majorité des livres, celui-ci fut tiré du scénario du film. Incroyable, moi qui aie horreur de lire un livre après le visionnage du film... Ça explique aussi qu'après tout ce temps, en lisant ce roman, je revois aussi nettement certaines scènes.
C'est un roman court mais efficace. Le récit est très visuel, plein de références de la littérature classique américaine et britannique - normal dans un collège huppé du Vermont - telles que Walt Whitman, David Thoreau, Charles Dickens...
Les personnages sont peut-être un peu stéréotypés mais ils travaillent tous vers un seul objectif, sortir du carcan de la société et devenir des esprits libres. Une belle philosophie de la vie, et malgré son faible nombre de pages, le roman approfondit suffisament cet aspect, même si quelques dizaine de pages en plus auraient fait plaisir aux lecteurs, mais n'auraient pas été indispensables.
C'est un roman émouvant, dont le dénouement est une vraie claque. En le lisant, je revoyais le film se dérouler sous mes yeux.
En bref.
Un intemporel de la littérature, un grand moment que j'ai mis du temps à découvrir, alors ne faites pas comme moi, n'attendez plus.
Pour en savoir plus sur l'auteur et sur le livre.
D'autres avis.