Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Just one more page
26 novembre 2013

"La couleur des sentiments" de Kathryn Stockett, pp.608 - Ed. Babel - 2012.

Stockett

 

          4eme de couv.

Chez les Blancs de Jackson, Mississippi, ce sont les Noires qui font le ménage, la cuisine, et qui s'occupent des enfants. On est en 1962, les lois raciales font autorité. En quarante ans de service, Aibileen a appris à tenir sa langue. L'insolente Minny, sa meilleure amie, vient tout juste de se faire renvoyer. Si les choses s'enveniment, elle devra chercher du travail dans une autre ville. Peut-être même s'exiler dans un autre Etat, comme Constantine, qu'on n'a plus revue ici depuis que, pour des raisons inavouables, les Phelan l'ont congédiée. Mais Skeeter, la fille des Phelan, n'est pas comme les autres. De retour à Jackson au terme de ses études, elle s'acharne à découvrir pourquoi Constantine, qui l'a élevée avec amour pendant vingt-deux ans, est partie sans même laisser un mot. Une jeune bourgeoise blanche et deux bonnes noires. Personne ne croirait à leur amitié; moins encore la toléreraient. Pourtant, poussées par une sourde envie de changer les choses, malgré la peur, elles vont unir leurs destins, et en grand secret écrire une histoire bouleversante.

          Première phrase.

"Mae Mobley, elle est née de bonne heure un dimanche matin d'août 1960."

          Citations.

"Il y a pas de pire endroit au monde que dans un four. Quand on y est, c'est pour cuire ou pour nettoyer."

"Parce que c'est comme ça avec la prière. C'est comme l'électricité, ça fait marcher les choses."

"(...) et c'est vraiment bizarre ce qui se passe ici parce que personne parle et on arrive quand même à  avoir une conversation."

"Si le chocolat avait été un son, ce son aurait été la voix de Constantine quand elle chantait."

          Lilly's feeling.

Qui n'a pas entendu parler de "La couleur des sentiments" ou même vu au cinéma... Impossible à moins d'avoir passer un temps certain au milieu des ours polaires, sans avoir honorer son contrat EDF depuis trois ans. Bref, tout ça pour dire que rares sont ceux qui ne savent pas de quoi je vais parler.

Le roman est arrivé dans ma PAL il y a environ un an, à cette même période. Je dois d'ailleurs dire que j'adore la collection Babel. La couverture est tout simplement top. J'ai aussi beaucoup aimé la version audio de ce roman, dans laquelle l'alternance des voix prend tout son sens et donne une épaisseur supplémentaire à ces trois femmes, si c'était nécessaire.

En plus du thème majeur - le racisme - abordé dans ce récit, le contexte historique est passionnant, entre l'ombre de JFK, Martin Luther King, le KKK, les actes "d'héroïsme" isolés; le roman est très dense. Par contre il m'a été difficile d'admettre que tout cela se déroulait dans les années soixante!!! Cette étroitesse d'esprit d´il y a à peine 50 ans, c'est dingue. Aux US en plus, le pays de la modernité et du capitalisme...

Dans un style fluide et dynamique, l'auteur dresse, non sans certaines pointes d'humour - et quelques longueurs du récit - le portrait d´une  société américaine en pleine mutation. Au fil des pages, à travers la vision de ces trois femmes, le lecteur découvre leur personnalité et la vie quotidienne des années 60 .

          En bref.

C'est un roman humain. Sans velléité de vengeance ou de colère, Kathryn Stockett évite les écueils du pathos et de la leçon de morale, et laisse le lecteur se faire sa propre opinion.

          Note          étoileétoileétoileétoileétoileétoile étoileétoile

          Pour en savoir plus sur l'auteur et sur le livre.

          D'autres avis.

livraddict_logo_newc  babelio  Booknode  goodreads

ABC

Signature

Publicité
Publicité
Commentaires
C
Cette lecture m'a tout simplement bouleversée ! Un livre magnifique, passionnant, émouvant… Tu pourras d'ailleurs découvrir mon petit post sur mon blog ;) A bientôt !
Répondre
F
@ Dolores: Oui c'est impressionnant comme ce type de racisme est proche de nous finalement. Pour un pays comme les US, qui sont un peu une "référence pour tout" j'ai u peu halluciné. Merci de ton passage ici Miss
Répondre
D
Je suis d'accord avec ton avis, un super roman, mais difficile de réaliser que c'est si proche de nous ....
Répondre
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 243 847
Publicité