Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Just one more page
22 avril 2013

"Le dernier paradis de Manolo" d'Alan Warner, pp. 528 - Ed. Points - 2010.

Warner

          4ème de couv.

Voir Les Dents de la mer assis entre deux Japonaises, grandir entouré d'inconnus dans un hôtel, épouser la meilleure amie de son ex-femme... Le passé prend un sens différent lorsque Manolo apprend qu'il est atteint du sida. Luttant contre sa mélancolie, il accueille un immigré clandestin à qui il se confie. La découverte de l'altruisme et de la sincérité aura-t-elle raison de la vanité de Manolo ?

          Première phrase.

"Ce fichu temps est bizarre, lui aussi."

          Citations.

"En cette vie, seuls les objets restent fidèles, ont pitié de nous et survivent à nos rapports détruits. Nos émotions sont fantasques et nous oublions vite ce que nous ressentions autrefois, alors nous voyons quelque objet - un beurrier - dont on avait oublié l'existence, et il inverse pour nous le cours du temps(...)."

"J'ai en revanche aventuré quelques coups d'oeil vers mon père. A un moment, il s'est détourné en penchant la tête, le front luisant de sueur, un curieux rictus lui tordant les lèvres. Après un certain temps, j'ai soudain compris que mon père tentait de contenir le fou rire le plus profond et le plus authentique susceptible de submerger un homme."

"Je serais mort bien avant de les avoir tous lus. Ils allaient me battre à plate couture. Il me faudrait rester en vie jusqu'à plus de quatre-vingt-dix ans pour les lire tous. Il y avait tellement d'excellente littérature en ce bas monde - davantage qu'on ne pouvait en consommer durant une vie humaine. Quelle arnaque."

          Lilly's feeling.

J'ai été très heureuse d'avoir été sélectionnée (^^) pour ce partenariat, et remercie chaleureusement les Éditions Points et toute l'équipe de Livraddict pour cette découverte.

C'est à la lecture de la quatrième de couverture que j'ai été attirée par ce roman, imaginant le thème fort de la Maladie et l'évolution de la mentalité du personnage principal, Manolo Follana, face à cette adversité de la vie.

Le lecteur plonge rapidement dans les souvenirs anecdotiques de ce designer de renom qui évoque les différentes femmes qu'il a fréquenté, son passé dans l'hôtel de ses parents, ses amis... et c'est tout. Alan Warner n'a pas plus approfondi la réflexion de son personnage. C'est dommage car il a un véritable talent pour dresser le portrait de ses personnages en leur donnant une profondeur psychologique plus que réaliste. Même si à cette lecture, je n'ai ressenti aucune affinité avec Manolo, que j'ai trouvé, pas antipathique mais plutôt arrogant voire égocentrique. Dans tous les cas, le lecteur ne peut pas nié que c'est un personnage complexe.

La plume de l'auteur m'a rappelé une autre lecture que j'ai faite l'année dernière, celle de Mario Vargas Llosa, dont je n'ai lu qu'un roman "La tante Julia et le scribouillard".

Concernant le dénouement, je me suis dit "tout ça pour ça!". Cette fin est frustrante. Après réflexion, peut-être qu'Alan Warner délivre un message plus subtil comme la maladie n'est pas une fin par exemple. Ou encore le déni de la maladie...

          En bref.

La découverte de la maladie de Manolo n'est qu'un prétexte pour plonger dans son passé, mais une réflexion ou un dénouement plus "poussé" m'aurait plût davantage.

          Note          étoileétoileétoileétoile

          Pour en savoir plus sur l'auteur et sur le livre.

          D'autres avis.

livraddict_logo_newc  babelio  goodreads

          

Edition points  &  livraddict_logo_newc

Signature

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 243 947
Publicité