"Crime au sommet" d'Arthur Upfield, pp. 282 - Ed. 10/18 - 1997.
Quatrième couverture.
Deux randonneuses ont disparu dans les monts Grampians, au sud-est de l'Australie. Un policier parti à leur recherche ne reviendra pas de sa mission. L'inspecteur Napoléon Bonaparte, chargé d'élucider ce mystère, enquête incognito à l'endroit où les deux jeunes filles ont été vues pour la dernière fois, un bien étrange hôtel en vérité, où il rencontrera un aubergiste musicien et fantasque, un vieil homme atterré, un employé américain habile au lancer de couteau et un perroquet bavard.
Première phrase.
"Après avoir dépassé Glenthompson, l'inspecteur Napoléon Bonaparte aperçut pour la première fois les monts Grampians".
Lilly's feeling.
Arthur Upfield est un pionner dans pour le genre policier car il est l'initiateur du polar ethnologique. Son personnage principal est un inspecteur métis pris entre deux cultures qu'il marie comme il peut, mais dont i se sert à son avantage. Il vit en harmonie avec la nature et sait l'écouter, ce qui dans cette enquête lui est particulièrement utile. Après, comme c'est le premier roman que je lis relatant les exploits de Napoléon Bonaparte (il fallait oser!) je ne sais pas si c'est le cas pour toute la série, et donc son signe distinctif.
Le rythme du récit est un peu lent, et l'inspecteur met du temps avant de passer à l'action, mais il faut dire que l'enquête semble un peu sortir du contexte habituel de la vie de l'inspecteur puisqu'elle ne se déroule pas dans son district. Cette lenteur a atténué mon enthousiame pour la découverte de ce célèbre personnage littéraire. Bony (de son petit nom) ne m'a paru super sympathique voire un peu arrogant (ou prétentieux selon les cas), même s'il semble être un parfait gentleman.
Il y a de nombreuses descriptions du paysage environnant qui viennent étayer le récit, et qui semblent être l'atout littéraire majeur de l'auteur. Cette qualité renforce l'aspect ethnologique du roman par une note écologique très présente, grâce également à la double culture du personnage principal.
Le point qui m'a un peu laissée sur ma fin, est qu'Arthur Upfield n'explique pas particulièrement les motivations des criminels. Il laisse un peu son lecteur sur sa faim. Un peu dommage.
En bref.
C'est une des premières séries policières à laquelle je n'accroche pas dès le premier tome. J'en suis moi-même assez surprise. Mais peut-être donnerai-je plus tard, une seconde chance à Bony...
Pour en savoir plus sur l'auteur et sur la série.
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