"La tante Julia et le scribouillard" de Mario Vargas LLosa, pp. 470 - Ed. Folio - 2010.
4ème de couv.
A dix-huit ans. "Varguitas" fait mollement des études de droit, travaille un peu à la radio, écrit des nouvelles et est éperdument amoureux de la tante Julia, belle divorcée de quinze ans son aînée. Malgré les obstacles, leur amour triomphera.
Première phrase.
"En ce temps-là, j'étais très jeune et vivais avec mes grands-parents dans un pavillon aux murs blancs de la rue Ocharan, à Miraflores."
Lilly's feeling.
En 2010, Mario Vargas LLosa reçoit le Prix Nobel de la littérature. N'ayant jamais lu cet auteur, je me suis dit, à cette époque, que ma culture littéraire laissait à désirer. J'ai donc acheté ce roman, que j'ai découvert il y a peu grâce à une LC organisée Littérature_et_chocolat, pour être sûre de le lire cette année l'ai également inscrit à mon challenge ABC 2012. Tenace la fille!
Je l'ai donc lu. Après plusieurs romans jeunesse, de mangas et compagnie, ça faisait un moment que je n'avais pas lu de littérature dite plus "classique" avec un registre littéraire plus soutenu. C'est chose faite et ça fait du bien de temps en temps de lire des mots que l'on ne connaît pas et que l'on doit aller chercher dans un dico ou sur Wikipedia.
Le récit alterne entre deux voix. Les deux intrigues s'imbriquent et se complètent. La principale, celle de Varguitas qui n'est personne d'autre que l'auteur Mario Vargas LLosa raconte un épisode important de sa vie. En parallèle à ces chapitres, alternent de courtes histoires percutantes et parfois délirantes, s'achevant pour la plupart en un moment de suspense. Le lecteur découvrira rapidement qu'il s'agit en fait des feuilletons radiophoniques écrits par le grand Pedro Camacho, et diffusés tous les jours sur les ondes à Lima. Certaines histoires par le dilemme qu'elles exposent, sont plus prenante que la vie "réelle" racontée par Mario. Puis progressivement la tendance s'inverse et ça devient du grand délire. ^^
Il y a un parallèle entre Vaguitas et Camacho, qui est à l'apogée de sa gloire. Je me suis davantage attachée à ce petit homme bizarre, mais néanmoins génial , qu'à l'histoire de cet amour naissant entre cet homme en devenir et cette femme, forte et indépendante. L'auteur decrit, dans un style impeccable, la société péruvienne des années 50, à travers ces histoires qui se déroulent aussi bien dans les milieux aisés que dans les plus pauvres quartiers de la ville.
En bref.
N'ayant pas lu tous les romans de Mario Vargas LLosa, je ne sais pas si c'est celui qui je préfère, mais en tout cas il est vraiment agréable à lire, avec une bonne pointe d'humour et des situations abracadabrantes. J'ai fait ma B.A. et je ne le regrette pas, peut-être lirai-je un jour ou j'aurai une PAL plus petite, une autre de ses histoires comme "la ville et les chiens" qui aussi un récit autobiographique ou encore "la maison verte".
Mes compagnons de [LC] organisée par Littérature_et_Chocolat: Anis.