Sôsuke Natsukawa - « Le chat qui voulait sauver les livres »
NATSUKAWA Sôsuke - « Le chat qui voulait sauver les livres »
256 pages.
Éditions NiL (2022).
« Une ode merveilleuse à la lecture et à l’imagination faisant écho au Petit Prince... Rintarô Natsuki, lycéen flegmatique, est sur le point de fermer la librairie héritée de son grand-père quand il reçoit une visite inattendue. Au milieu des livres, il découvre un gros chat brun tigré, un chat qui parle ! Et ce félin exprime une requête plutôt inhabituelle : il demande - ou plutôt exige - l’aide de l’adolescent pour aller sauver des livres. Le monde serait en effet peuplé de livres solitaires, non lus et mal aimés que le chat et Rintarô se doivent de libérer de leurs propriétaires négligents. Le duo atypique se lance alors dans une quête périlleuse au coeur de labyrinthes extraordinaires… « Des chats, des livres, des amours de jeunesse et de l'aventure : de l'herbe à chat pour des lecteurs très variés ! » Kirkus Reviews »
INCIPIT - « Tout avait commencé avec la mort de grand-père. »
Beaucoup de choses m'ont attiré dans ce roman avant même de commencer à lire ce roman. Il y a d'abord la belle couverture au fond sombre avec un profil de chat. Ensuite les thèmes abordés : les livres, les chats et le Japon. Tout est réuni pour offrir une lecture plus qu'agréable... ou pas.
Rintarô qui vient de perdre son grand-père, hérite de la librairie de celui-ci. Le jeune homme découvre dans ce lieu magique un gros chat tigré et qui parle. Ce dernier exige du lycéen qu'il l'aide à sauver des livres. Cette équipe tout à fait improbable est réunie pour sauver des livres mal-aimés de leurs propriétaires plutôt négligents.
Le roman se découpe en 4 grandes parties qui représentent chacune une mission de sauvetage. Cette lecture est très philosophique et traite de la façon de le lecteur lambda aborde et dévore les livres. Même si le récit n'est pas des plus mémorables, il reste néanmoins très agréable à lire. Il est cependant dommage que Sôsuke Natsukawa n'est pas approfondi certains aspects de son récit, comme par exemple de permettre au lecteur de passer davantage de temps dans cette librairie.
Les œuvres littéraires japonaises possèdent souvent une face onirique. Ce côté irréaliste est absolument fascinant, comme les romans d'Haruki Murakami. Pourtant, malgré de nombreux atouts, ce livre semble assez monotone. Il lui manque la petite étincelle qui fera vibrer le lecteur.
Je remercie les Éditions NiL de leur confiance. Ce roman est un best seller au Japon et a reçu plusieurs récompenses, pourant cela n'a pas fait tilt avec moi. Il est pour le moins monotone, et même si c'est un réel plaisir de lire une œuvre japonaise, il manque néanmoins un petit quelque chos.
EXCIPIT - « Une brise s'engouffra et la clochette de la porte d'entrée retentit. »