Arnaud Le Guilcher - « Toujours pas mieux »

LE GUILCHER Arnaud - « Toujours pas mieux »

370 pages.

Éditions Robert Laffont (2021).

« Après En moins bien et Pas mieux, ses deux premiers romans à succès, Arnaud Le Guilcher retrouve ses héros désenchantés. Une comédie drolatique, poétique et surréaliste sur la famille. Celle qu'on se trimballe et celle qu'on se choisit. Ça se bouscule pour notre (anti-) héros, un Français exilé dans un bled perdu des Etats-Unis. Alors que sa femme met les voiles avec leur petite dernière, le laissant seul avec leur fils gothique, il apprend qu'un héritage l'attend à 10 000 bornes de là, dans les Alpes françaises. La course pour reconquérir sa belle sera semée d'embûches. Des flots d'alcool. Un loup gigantesque. Une fromagerie au bord du gouffre. Un arbre généalogique tordu. Des satanistes débiles... Comme aurait pu le dire Nietzsche un soir de raclette : « Quand le ridicule ne tue pas, il rend plus fort.. » »

INCIPIT - « Le vol depuis Los Angeles avait été atroce. »

J'ai tellement été intriguée par la quatrième de couverture, que je n'ai même pas remarqué que cet opus était la suite de deux autres livres ↔ En moins bien » et « Pas mieux » . En espérant que ma lecture ne sera pas trop entravée par des informations révélées dans les deux tomes précédents. 

Un français exilé aux États-Unis, se fait plaqué par sa femme. Elle s'en va avec la petite dernière. Le voilà qui se retrouve seul, avec son adolescent à forte tendance gothiques. C'est alors qu'il apprend qu'il vient d'hériter mais que pour de cela soit effectif, il doit se rendre dans les Alpes françaises. En parallèle de ça, il espère toujours reconquérir sa dulcinée. Ce n'est pas gagné-gagné !

Même si quelques subtilités m'ont échappé, dans l'ensemble, le roman reste compréhensible pour le lecteur qui n'a pas lu les deux opus précédents. Un soulagement ! Le récit d'Arnaud Le Guilcher est totalement barré. Il n'y a pas d'autres mots. Le lecteur ne peut s'empêcher de sourire devant certaines situations parfaitement improbables. 

L'ensemble est agrémenté d'un argot qui est loin de faire dans la dentelle. Cela accentue encore le décalage avec la vie de monsieur Toutlemonde et met davantage encore en valeur - s'il était besoin - le côté loufoque de cette histoire. Quand aux personnages, parlons-en. Ce sont  pour la majorité des loosers, mais malgré tout attachnats. 

Je remercie les Éditions Robert Laffont de leur confiance. La plume d'Arnaud Le Guilcher est une totale découverte, qui m'a un peu laissé sur le bord de la route, même si j'ai aimé son humour, je n'ai pas particulièrement apprécié le côté looser. 

                           EXCIPIT -  « Peut-être volent-ils toujours...»