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13 mai 2021

Agatha Christie - « Le couteau sur la nuque »

Christie

CHRISTIE Agatha - « Le couteau sur la nuque »

247 pages.

Éditions Librairie des Champs Elysées (1972).

« Lady Edgware ne supporte pas la contradiction. Et son mari lui donne bien du souci. D'abord, il a un caractère impossible. Ensuite, il refuse de divorcer. Très ennuyeux... Car Lady Edgware a justement l'intention de se remarier. Que faire ? Mais charger Hercule Poirot de la débarrasser du gêneur, bien sûr ! N'est-il pas le grand spécialiste des affaires criminelles ? Lady Edgware aurait tendance à confondre tueur à gages et détective que Poirot n'en serait pas autrement surpris. Mais peu importe, après tout. Puisque le mari a fini par se résigner. Il vient d'avoir la bonne idée de mourir. Assassiné. Contrariant, Lord Edgware ? Les femmes sont ingrates... »

 

INCIPIT: « La foule oublie facilement : l'indignation soulevée par l'assassinat de George Alfred Saint-Vincent Marsh, baron Edgware quatrième du nom, s'est déjà envolée pour laisser place à de nouvelles émotions. »

 

Nouvelle plongée - presque mensuelle vous remarquerez - dans l'œuvre de la grande Agatha Christie. Retrouver ce cher Hercule est toujours un plaisir, qui permet à l'esprit de s'évader à peu de frais, avec des amis et dans un environnement familier. Voici notre cher détective dans une situation un peu particulière, n'est-il pas ?

La trop belle Lady Edgware souhaite désespérément se remarier, et elle n'est pas habituée à ce qu'on lui refuse quoi que ce soit. Pourtant, pour son grincheux de mari, c'est hors de question. L'actrice, qui rencontre le très célèbre détective, décide de se payer le culot de lui demander d'intercéder en sa faveur. Et bien sûr, personne ne résiste à Lady Edgware, pas même Hercule Poirot. Mais les choses se corsent lorsque ledit mari irascible est retrouvé mort...

C'est avec plaisir que le lecteur retrouve le duo Poirot-Hasting en pleine action. Ce dernier est d'ailleurs le narrateur des événements, qui à l'époque ont fait beaucoup de bruits. Agatha tend ses filets avec minutie, mais pour celui qui - fine mouche - n'en est pas à son premier roman de la reine du crime, finit par deviner le fin mot de l'histoire avant le dénouement. L'intrigue en elle-même est bien menée, et le jeu des alibis, une habile diversion.

Le personnage de Jane - Lady Edgware - est finement travaillé, même si le lecteur ne ressent pas beaucoup d'empathie pour cette femme. La jalousie peut-être ? ^^  Poirot va avoir du fil à retordre sur cette enquête, car beaucoup de choses ont l'air de ce qu'elles ne sont pas. Et les intérêts de certains peuvent créer des fausses pistes. Mais encore une fois, notre cher détective va faire preuve d'une grande perspicacité. 

 

étoileétoileétoileétoileétoile

 

C'est toujours un plaisir de lire les romans d'Agatha Christie, même si pour certaines enquêtes, l'intérêt est moindre pour une raison ou une autre. Ce fut le cas ici, car je n'ai pas particulièrement apprécié le personnage de Lady Edgware. Par contre j'aime beaucoup lorsque Hasting est le narrateur, cela donne une autre dimension au roman. À très vite avec une nouvelle chronique de l'œuvre d'Agatha Christie. 

 

 EXCIPIT - « Croyez-vous que je figurerai dans la collection des cires du musée Tussaud ? »



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