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22 août 2018

Daniel Cole - "L'appât".

6

COLE Daniel - "L'appât"

480 pages.

Éditions Robert Laffont - Collection La bête noire (2018).

«Entre les impressionnants piliers de granite du pont de Brooklyn, un réseau de filins d'acier quadrille l'espace. Tel un insecte pris au piège, le corps brisé de William Fawkes éclipse les premiers rayons du soleil. Un mot est gravé sur son torse mutilé : APPÂT. Cette sinistre mise en scène n'est que la première d'une longue série. Tandis que les meurtres se succèdent de chaque côté de l'Atlantique, Emily Baxter, nouvellement promue inspecteur principal, et deux agents spéciaux américains vont devoir collaborer afin d'identifier l'architecte de cette toile diabolique... »    
INCIPIT: "Dieu n'existe pas." 

6 - Bon moment de lecture

Daniel Cole est de retour avec un roman aussi horrifique que le premier, "Ragdoll", qu'il est quand même conseillé d'avoir lu avant de commencer celui-ci, afin de ne pas louper certaines subtilités qui apporteront un petit plus au lecteur assidu.

Après la découverte d'un corps mutilé retenu par les filins d'acier du pont de Brooklyn, Emily Baxter est appelée sur l'affaire. Très vite un autre corps est retrouvé cette fois à Londres. Les liens avec l'affaire Ragdoll font que la nouvelle inspectrice principale va devoir la jouer serrer pour coincer ce tueur qui les nargue. Elle travaille en partenariat inter-agences avec deux agents américains, et un marionnettiste qui a toujours au moins une longueur d'avance sur eux. La collaboration entre services n'étant pas toujours aisée et pleinement franche et sincère, les choses n'avancent pas aussi bien qu'elles le pourraient...

Le roman est bon, même si un cerveau de poisson rouge n'aide pas forcement à se souvenir de détails du tome précédent, que l'auteur n'aurait eu aucun mal à repréciser en deux lignes, mais passons. La tension est palpable. Les rebondissements et les scènes d'action s'enchaînent sans faillir et le lecteur passe une grande partie du roman en apnée, entre les tensions du récit, et les meurtres toujours plus sanglants. L'angoisse monte crescendo et l'auteur se montre très inventif dans le domaine.

Il est intéressant de retrouver Emily Baxter. Depuis Ragdoll, la jeune femme a été promue, elle promène toujours ses vieux démons, mais est toujours aussi tête brûlée et inconsciente du danger. Par contre, elle devient de plus en plus irascible avec tout le monde, même avec l'homme qu'elle vient de rencontrer. Ses deux nouveaux collaborateurs, Damien Rouche de la CIA et Elliot Curtis du FBI, ont intérêt de mettre un peu d'eau dans leur vin pour une meilleure entente. Le premier est d'ailleurs un personnage qui gagne a être connu.

Le gros bémol est la disparition de William Fawkes, mais il n'a pas dit son dernier mot, c'est certain, même si le lecteur ressent une petite déception de ne pas retrouver ce personnage qu'il avait plus qu'apprécier. Un autre personnage qui lui fait plaisir à revoir est le stagiaire Alex Edmunds, qui même s'il ne travaille plus dans le même service, est resté en contact avec Emily. 

 étoileétoileétoileétoileétoileétoile

Daniel Cole s'en donne à coeur joie dans le modus operendi gore et glauque. Ça dérape un peu par moments, et certains passages auraient gagné à être davantage explicité. Mais le roman est un vrai "page turner". Le lecteur en entraîner dans cette suite de rebondissements, ces actions qui s'enchaînent sans temps mort, et surtout par son éternelle curiosité à vouloir comprendre. Une bonne lecture, manque plus que la suite.
Je remercie chaleureusement les Éditions Robert Laffont et surtout toute l'équipe de la Collection La bête noire de leur confiance.

 

La bête noire

 

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