Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Just one more page
1 mai 2017

Erwan Ji - "J'ai avalé un arc-en-ciel".

2

JI Erwan - "J'ai avalé un arc-en-ciel".

384 pages.

Éditions Nathan (2017).

«Je m’appelle Capucine, mais on m’appelle Puce. J’ai dix-sept ans, la peau mate et un accent de Montpellier. Enfin, l’accent, c’est quand je parle français. Je vis aux États-Unis depuis que j’ai trois ans.
Cette année, il m’est arrivé un truc phénoménal. Retournement de vie, frisson géant, secousse cosmique...
Vous appelez ça comme vous voulez, mais la vérité...c'est que j'ai avalé un arc-en-ciel.»
INCIPIT: "Si vous lisez ces lignes, vous êtes tombé sur mon blog. "   

2 - Passable

 

En commençant ce livre, le lecteur ne s'attend pas à autre chose que lire une histoire, vue et revue, traitant de la dernière année de lycée d'une jeune fille. Les chapitres sont courts, et suivent chronologiquement l'année scolaire de Capucine, du mois d'août à la fin du mois de mai. La couverture peut mettre la puce à l'oreille de certains concernant la thématique majeure du roman, mais ce n'est pas certain. 

Capucine, dite Puce est une jeune franco-américaine ordinaire, qui décide de tenir un blog, rédigé en français, pour éviter - les ennuis en cours et autres poursuites judiciaires quant au caractère privé de la vie privée - que tout le lycée ne face le lien entre elle et ce blog, et ainsi pouvoir parler librement. Rien ne présage qu'elle va vivre une relation amoureuse homosexuelle. 

Erwan Ji, d'une plume légère et agréable à lire, parsemée de ci de là d'une pointe d'humour qui fait sourire, aborde cette relation comme n'importe quelle naissance d'une histoire d'amour. Le personnage de la narratrice, malgré une tendance marquée à l'incertitude et autres jérémiades, évolue bien au cours des chapitres, de même que sa psychologie et son regard sur le monde qui deviennent plus mature. 

Au travers de cette recherche d'identité, que tout adolescent vit au lycée, et même après, l'auteur en profite pour présenter la culture américaine. Le lecteur a le droit, à ce propos, à une foule de clichés, qui lui font se poser la question de savoir si c'est réellement la vie au lycée ou juste une image "idyllique" de cette période de fin d'adolescence et d'entrée dans le monde adulte. 

Erwan Ji ne se laisse pas non plus étouffé par l'idylle en devenir de Capucine, en insérant le jeu de l'Assassin dans la trame de son récit. Chaque élève a une cible qu'il doit éliminer par tout les moyens possibles, sans se faire prendre. Cette dimension ajoute un brin de tension dans le récit, et tire le lecteur du cercle vicieux des platitude de la romance.

 

étoileétoileétoileétoileétoile

Ce roman feel good est une agréable lecture sur un sujet délicat et peu abordé, qui est traité avec finesse et subtilité. Cette tranche de vie, aux côtés d'une jeune fille attachante, même si elle peut parfois se montrer crispante, en passe de d'entrer dans sa vie d'adulte, et de quitter le monde de l'enfance. Une période sensible et pleine de changement, traité avec tendresse et une pointe d'humour. 
Je remercie les Éditions Nathan de leur confiance.

 

Nathan    

 

Signature

Publicité
Publicité
Commentaires
Publicité
Newsletter
Derniers commentaires
Archives
Visiteurs
Depuis la création 242 281
Publicité