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29 août 2013

"Tu n'as jamais été vraiment là" de Jonathan Ames, pp. 98 - Ed. Joëlle Losfeld - 2013.

Ames

          4ème de couv.

Joe, ancien marine et ex-agent du FBI, a eu son compte de scènes de crimes.
Et ce n'est pas sa vie sentimentale ou amicale qui va lui mettre du baume au cœur : solitaire et tourmenté, il ne se lie à personne. Lorsqu'un homme politique de premier plan l'engage pour exfiltrer sa fille adolescente des griffes de la prostitution, il découvre un réseau de corruption inimaginable. Quand la seule personne à qui il tient encore est enlevée, Joe renonce à sa promesse de ne pas faire de mal. Et s'il y a quelqu'un qui sait tuer pour le vérité, c'est bien Joe...
Hommage à Raymond Chandler, ce roman très noir témoigne de la diversité du talent de Jonathan Ames : surprenant, et plein de suspense.

          Première phrase.

"Joe sentit venir quelque chose derrière lui."

          Citation.

"Au fond de lui-même, Joe était un gamin furieux qui n'avait jamais obtenu une vengeance satisfaisante à l'encontre de son père, cette vengeance dont ont besoin tous les gamins, dont ont besoin tous les hommes."

          Lilly's feeling.

Ce roman est l'un des cinq livres que j'ai reçu dans le cadre du Prix du roman Fnac que je remercie grandement pour cette expérience. Je dois dire que pour ma première participation en tant que jurée à un prix de littérature m'a un peu surprise car il n'y a eu aucune communication (mail ou courrier) de la Fnac pour m'expliquer le fonctionnement de cet évènement. Aucun règlement n'était joint non plus au colis. A part les romans, je n'ai trouvé que le questionnaire à remplir. C'est en laissant un message sur mon forum de lecture que des Livraddicticiens ayant déjà participé à ce prix, ont répondu à mes questions. Assez étrange. Il ne me reste plus qu'à lire le roman qui a reçu le prix: "Chambre 2" de Julie Bonnie.

Ce polar dans la veine de Raymond Chandler m'a beaucoup plu, notamment grâce à son personnage principal, Joe, qui est l'essence même de ce roman. Enlever Joe, toute l'histoire s'écroule. Il est le stéréotype du justicier solitaire, avec le super pouvoir d'invisibilité. Sans trop spoiler, cette image de héros est largement renforcée dans les toutes dernières pages du roman. Je n'ai pu m'empêcher de revoir le générique de fin de Lucky Luke qui s'éloigne sur son cheval... ^^

Le nom même du personnage - juste Joe (désolée je ne pouvais pas ne pas la faire... ;) )- le plonge dans l'anonymat de part la banalité de ce prénom. Le lecteur a même davantage d'informations physique sur les autres personnages. Le titre corrobore cette vision de Joe qui n'existe pas vraiment.

La trame suit la même forme que lorsqu'un serpent se mord la queue. L'absurdité qui semble se dessiner en filigrane tout au long du récit, est dévoilée à la fin du roman, à travers la cause de toute cette histoire, qui semble avoir été choisie pour renforcer cette image du personnage principal de lonesome cow-boy. Tous les éléments du polar sont présents des flics ripoux à la femme soit mère soit prostituée.

          En bref.

Une courte plongée dans l'univers type du polar auquel ce roman rend hommage.

          Note          étoileétoileétoileétoileétoileétoile

          Pour en savoir plus sur l'auteur et sur le livre.

          D'autres avis.

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