"Le livre de Dina - tome 1: les limons vides" de Herbjorg Wassmo, pp. 186 - Ed. Gaïa - 1994.

          4ème de couv.

La saga en trois volets du Livre de Dina s'ouvre sur Les Limons vides – suivi de Les vivants aussi et Mon bien-aimé est à moi –, un tableau brossé au vitriol : le destin tragique de Dina. Dina, femme-enfant, enfant sauvage, mi-femme, mi-démon, créature imprévisible et insatiable qui aura fait de sa vie un conte cruel. La mort accidentelle de sa mère, en livrant l'enfant à elle-même et aux plus noirs versants de sa personnalité, va précipiter Dina et avec elle tout son entourage dans un tourbillon de désolation. Ce premier épisode qui retrace l'enfance de Dina, dépeint la lente transformation de cette Ève maudite en un être diabolique qui ne réfrène aucun désir, aucune impulsion aussi violente soit-elle. Avec la force qu'ont les récits légendaires, l'auteur, sans complaisance ni compassion pour son héroïne, expose d'une écriture sûre et incisive les raisons impérieuses qui ont poussé Dina au meurtre de son mari. Les damnés de la terre ont élu domicile au-delà du cercle polaire, là où la glace et la neige ont pris possession de tout.

          Première phrase.

"Je suis Dina, qui regarde le traîneau et sa charge dévaler la pente."

          Citation.

"Il en va du mariage comme des cornichons trop fades! Il faut un morceau de viande bien épicé en dessous pour les faire avaler!"

          Lilly's feeling.

Je ne connaissais pas les Éditions Gaïa. C'est chose faite. Un élément remarquable est la couleur des pages: rose. C'est assez étrange au début de lire un livre aux pages de cette couleur. Inconsciemment je pense que ça donne une atmosphère de lecture particulière au roman.

Le lecteur entre dès la première scène du roman dans le vif de l'intrigue, qui se déroule en Norvège. C'est un moment fort et un peu étrange voire incompréhensible, lorsque l'on arrive comme ça, par inadvertance à ce moment-là. C'est durant cet instant que le lecteur prend toute la mesure du personnage de Dina, mais il n'en sait rien encore. A la fin de cette lecture, en repensant à cet évènement, Dina s'éclaire d'un nouveau jour.

Comme le nom de la trilogie l'indique, tout tourne autour de la jeune fille. Les autres personnages paraissent presque insignifiants à côté d'elle. Elle est étrange, et c'est peu dire: sauvage, par moments je l'ai même trouvée associable voire autiste. C'est un tempérament très fort, qui ne s'enferme pas dans le regard des autres. Mais je n'en dirai pas plus afin d'éviter d'en dévoiler trop ou d'influencer les potentiels lecteurs qui passeraient ces phrases.

A part la plume de l'auteur que j'ai trouvé riche et fine, je n'ai pas particulièrement adhéré, ni apprécié cette histoire. Je n'ai pas du tout aimé Dina non plus. Le côté embêtant est que ce roman fait partie d'une trilogie, et que peut-être les autres tomes m'apporteraient plus de satisfaction... ou pas.

          En bref.

Un premier volet d'une trilogie avec un personnage féminin totalement... insaisissable. Je reste très dubitative après cette lecture et ne sais si je vais poursuivre...

          Note          

          C'est une trilogie: tome suivant "les vivants aussi".

          Pour en savoir plus sur l'auteur et sur la trilogie.

          D'autres avis.

      

Comments

[June]

j'ai également lu ce livre pour le challenge et je ne savais pas quoi en penser à part une énorme nébuleuse et je me suis dis : tiens, lis le tome 2 tu comprendras peut être (...) grossière erreur ! C'est encore plus abstrait avec des reflexions sans début ni suite. J'ai stoppé le massacre au tome 2 ! Une perte de temps que j'aimerais t'éviter !