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6 novembre 2012

"Le reliquaire abyssin" de Jenny White, pp. 441 - Ed. JC Lattès - 2012.

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          4ème de couv.

Constantinople, mai 1453. Alors que sept mille hommes se préparent à défendre Byzance contre l'envahisseur turc, Isaac Métochitès et sa famille sont chargés de protéger un reliquaire en argent qui porte sur son couvercle la figure d'un ange en pleurs et une inscription : « Contemplez la Preuve de Chora, Contenant de l'Incontenable » Quatre siècles plus tard, dans l'empire ottoman, le magistrat Kamil Pacha est confronté à l'une des affaires les plus complexes de sa carrière : des dizaines d'antiquités ont disparu des plus grandes mosquées et églises d Istanbul, pour refaire surface quelques semaines plus tard sur le marché européen. Tandis que ces vols alimentent les tensions croissantes entre chrétiens et musulmans, plaçant la ville au bord de l'émeute, une série de meurtres lies par des marques identiques sur les cadavres menace de détruire définitivement cet équilibre précaire.
L'enquête de Kamil l'oriente vers une secte ancienne créée par des esclaves abyssiniens, dont les descendants habitent une gigantesque citerne abandonnée dans les bas-fonds d'Istanbul. 
Avec la réapparition soudaine du reliquaire en argent et son vol presque immédiat, une course brutale est lancée entre ceux qui ont juré de le protéger et ceux qui ne s'arrêteront devant rien pour s'emparer de son contenu explosif une « Preuve de Dieu » susceptible de réécrire le cours de l'histoire. À mesure que Kamil découvre les secrets de la secte et ses liens avec le reliquaire, il apprend des vérités sur sa propre famille et son passé qui risquent de détruire ses croyances les plus profondes. Dans la lutte mortelle qui s'engage autour du reliquaire, ce n'est pas seulement la vie de Kamil qui est en danger, mais son identité même.

          Première phrase.

"Il faisait encore nuit quand Isaac Métochitès se mit en marche avec sa famille dans les rues sombres de Constantinople."

          Citations.

"Chaque objet porte l'histoire de ceux qui l'ont fabriqué puis possèdé, l'histoire de ce qui lui est arrivé. Plus il est vieux, plus cette histoire est riche."

"Avoir la foi, c'est croire en l'absence de preuves, dit Malik."

Vous savez ce qu'on dit: si on pouvait apprendre un métier par le regard, tous les chiens seraient des maîtres bouchers."

          Lilly's feeling.

Je remercie Livraddict de m'avoir sélectionnée, et les Éditions JC Lattès pour cette belle lecture. Grande déception quand j'ai découvert que la couverture du roman n'était pas celle présentée lors du partenariat. Je dois admettre qu'il m'arrive de choisir un roman sur sa couverture, heureusement que ça n'était pas le cas cette fois-ci, même si la magnifique couverture de la femme tatouée était un plus très agréable. Par contre je trouve le résumé de la quatrième de couverture un peu grandiloquent, surtout la dernière phrase qui m'a fait sourire.

Jenny White a beaucoup de chose à faire passer à ses lecteurs. Elle plante magnifiquement le décor, et redonne vie à l'Istambul historique des années 1887: les souks, les rues, les maisons, les souterrains, les antiquités, la vétusté de la vie, les gens, les différences sociales et ethniques, la religion également y tient une grande place. Mais les rouages se mettent lentement en place. Toute cette étape prend du temps et enlève son dynamisme au récit. 

Ainsi l'enquête ne démarre vraiment que dans la seconde partie, les premiers chapitres servent davantage à l'ambiance du livre, aux personnages et à leurs relations les uns avec les autres. De grands thèmes sont abordés par l'auteur, la religion et l'excision notamment.

L'intrigue en elle-même est bien menée, avec son lot de morts suspectes, de rebondissements et d'impasses. Elle se divise en deux principales énigmes: des meurtres et un trafic d'antiquités.

Les personnages, même secondaires, ont tous leur utilité. La psychologie de chacun est bien développée, mais ceux qui ont le plus de prestance sont Kamil Pacha bien sûr, dont le personnage est complexe et évolue tout au long du récit; et la prêtresse Balkis, une femme forte à l'histoire douloureuse. 

          En bref.

Un roman policier historique prenant, mais qui aurait pu se révéler encore plus captivant s'il avait été dynamique dès les premières pages.

          Note          étoileétoileétoileétoileétoileétoile

          C'est une série: le tome précédent "le sceau du sultan"

          Pour en savoir plus sur l'auteur et sur le livre.

          D'autres avis.

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Commentaires
M
Pourriez-vous s'il vous plaît me donner la référence précise (chapitre et page) de la citation suivante que vous donnez -- j'en cherche l'original:<br /> <br /> "Vous savez ce qu'on dit: si on pouvait apprendre un métier par le regard, tous les chiens seraient des maîtres bouchers."<br /> <br /> Bien cordialement,<br /> <br /> mg
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T
J'ai beaucoup aimé Istanbul quand j'y étais allée, je note cette lecture pour me replonger dans l'atmosphère de la ville !
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A
Hum il m'a l'air pas mal celui-là. Il pourrait me plaire je pense. Mais tu indiques que c'est une série, tu avais déjà lu le premier ? Et si non, est-ce que ça t'a gênée ou pas dans ta lecture ?<br /> <br /> Bises ma féline ^^
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