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22 juillet 2012

"Encore mon âme s'émerveille" de Daniel Ducarin, pp. 115 - Ed. Baudelaire - 2011.

Ducarin

          4ème de couv.

C'est la lecture du Journal de Jules Renard qui m'a donné l'idée de tenir une sorte de journal sans date notant au jour le jour les idées, les images, les souvenirs qui me traversaient l'esprit, les "pensées automatiques" puis de les retravailler, de les expurger et en tirer enfin quelques instantanés poétiques, m'intéressant plus particulièrement aux choses ordinaires ou insolites et mettant en pratique la citation de Jules Renard, extraite de son Journal, qui est aussi un conseil au poète et dont j'ai fait, très modestement, mon credo: "Regarder les choses de tout le monde avec un éclairage personnel."

          Premier vers.

"Je rêve de jours béats"

          Un poème qui m'a touché (le choix a été dur!).

"Certains après-midi

Quand le jardin suffoque

La vie ronronne comme un chat

Méfions-nous pourtant

Des coups de griffe

Du Destin!"

          Lilly's feeling.

J'ai été très heureuse d'avoir été sélectionnée (^^) pour ce partenariat, et remercie chaleureusement Les Agents Littéraires et Les Editions Baudelaire.

C'est mon premier billet traitant de poésie, pour laquelle je suppose qu'il y a nombre d'observations bien spécifiques à faire. Quand à moi, je ne pense pas qu'il faille être un expert du nombre de pied, de la prose et autres aspects techniques (qui me sont d'ailleurs totalement obscurs depuis que j'ai quitté les bancs du lycée) pour être touché par ces poèmes. Il suffit d'être sensible.

En lisant la quatrième de couverture, j'ai trouvé tout à fait intéressante, l'approche poétique de Mr Ducarin. Ne connaissant pas le Journal de Jules Renard (mais juste Poil de Carotte ^^) j'ai été vivement intéressée par cette manière d'écrire ainsi que par le concept de "pensées automatiques". Ce qui est étonnant c'est que sans le savoir, j'utilise cette manière d'observer mon environnement avant de peindre. Je tire quelques "instantanés" de mon environnement, que je dépouille ensuite pour en tirer (peut-être) un nouveau dessin.

Daniel Ducarin n'est pas quelqu'un qui regarde ses pieds, il semble plutôt du genre à se promener les yeux en l'air et à observer ce qui l'entoure. Il n'est pas non plus du genre rêveur mais plutôt poète et ça nous arrange bien car cela nous permet de découvrir de jolis poèmes contemplatifs.

Le poète s'attache aux choses simples de la vie, et aux objets du quotidien. Il parle du Temps: du temps qui passe, du temps qu'il fait, du temps passé, avec au milieu de tout ça une pointe de souffrance qui resurgit de ci de là. En lisant cette prose j'ai ressenti beaucoup de nostalgie.

Il y a quelques petites fois où j'ai été interloquée par la chute d'un poème, ou d'un vers; mais en même temps je crois que je suis loin d'être une poétesse, même en herbe. ^^

          En bref.

Ce recueil de poèmes nostalgique et contemplatif, m'a permis de passer un moment très agréable. Mais surtout de relire de la poésie, chose que je n'avais pas faite depuis quelques années, et sans la contrainte de l'étude, cela possède un effet apaisant.

          Note         étoileétoileétoileétoileétoileétoile

          Pour en savoir plus sur l'auteur et sur son oeuvre.

        

      Les editions Baudelaire          Les agents littéraires

 

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