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19 février 2011

"Le huit", de Katherine Neville, PP. 960 - Ed. Pocket - 2004.

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          4ème de couv.

New York, décembre 1972 : Catherine Velis, jeune experte en informatique, est une spécialiste des échecs. Alors qu'elle se prépare à partir en Algérie travailler pour l'Opep, des événements mystérieux se succèdent. C'est d'abord une vieille femme qui la prévient des dangers qui rôdent autour d'elle, puis un antiquaire qui lui demande de rassembler les pièces d'un jeu d'échecs très ancien dont une bonne partie serait dissimulée en Algérie... Sud de la France, printemps 1790 : Mireille de Rémy et sa cousine Valentine sont novices dans l'abbaye fortifiée de Montglane. Alors que la révolution bat son plein, la Mère supérieure les charge d'une étrange mission : disséminer à travers le monde les pièces du jeu d'échecs de Montglane, qu'un Maure aurait offert à Charlemagne. Celles-ci, réunies, renfermaient un secret qui donnerait accès à une terrible puissance. Les deux cousines partent alors pour Paris où sévit la terreur. Le Huit nous propose de suivre les destins parallèles de Mireille de Rémy et de Catherine Vélis, depuis les alcôves révolutionnaires parisiennes, où se livrent d'étranges luttes de pouvoir, jusqu'aux cercles fermés qui, à notre époque, contrôlent l'énergie et l'économie.

          Première phrase.

"Une nuée de religieuses traversa la route, leurs cornettes plissées palpitant de chaque côté de leur tête, comme des ailes de gros oiseaux marins."

         Lilly'feeling.

Le récit est divisé en deux histoires - deux points de vue, celui de Mireille en 1780, et celui de Catherine un siècle plus tard. . Cet aspect de récit avec deux narratrices distinctes, dont les histoires se rejoignent vers la fin (cf le cercle de la croix) est très haletant. Cela permet de maintenir le suspense. Je suis fan de ce style de roman. Cette construction donne un aspect plus véridique encore à l'histoire et aux protagonistes. Par contre, je trouve qu'il y a trop de personnages historiques intégrés dans le récit et pas assez de Shahin. Mais on pourrait pensé que c'est une sorte de cercle secret (comme les francs maçons) où ne sont admis que des gens de pouvoir.Par contre, l'auteur a du faire des recherches très poussées pour pouvoir écrire un récit aussi complet sur le plan historique et technique des échecs. Ça a du être énorme comme boulot pour rester crédible et véridique.Néanmoins, par moments j'ai trouvé qu'il y avait quelques longueurs.

Le style de l'auteur est fluide. Chaque narratrice a une approche personnelle des évènements, qui est bien différenciée par le lecteur. Avec Mireille j'ai beaucoup aimé son récit pendant la révolution, j'avais presque l'impression d'y être. Catherine a un style plus actuel.

J'ai eu beaucoup de mal à accrocher à l'histoire. Il m'a fallu au moins la moitié du livre avant d'avoir envie de continuer. La partie de Mireille m'a énervée avec ses personnages très "clichés" et cette manie de faire intervenir au moins un ou deux personnages historiques à chaque chapitre, ça fait très superficiel.  La partie de Catherine me plaisait beaucoup plus mais les événements la concernant, avaient vraiment l'air de n'avoir ni queue ni tête. A partir du moment où Catherine arrive en Algérie je suis vraiment rentrée dans le récit et finalement j'étais triste que ça se termine, même si j'étais impatiente d'avoir le fin mot de l'histoire !  Donc au final une bonne expérience.

Côté personnage, Mireille m'a plu au début mais après le côté "le jeu Monglane passe avant tout le reste" m'a un peu gavé (cf discussion avec Talleyrand qui ne connaît pas encore ses enfants et le chantage qu'elle lui fait). Lilly m'a beaucoup plu, et j'ai aussi craqué pour le joueur d'échec beau gosse; son côté mystérieux mais finalement très accessible. Par contre je me suis posé des questions sur la place de Marat dans le jeu d'échec. Blanc très certainement. Et Robespierre : blanc ou noir?

          En bref.

J'ai trouvé que ça faisait beaucoup de choses à comprendre, tout en suivant le rythme du récit et les personnages, trop de surenchère aussi concernant les personnages historiques. C'est vrai que ne pas comprendre les aspects techniques n'empêche pas de suivre le cours de l'histoire. Prise par le temps, il y a beaucoup de détails qui m'ont échappés. Et la fin tombe un peu à plat. Tant de tours et de détours pour ça. Trop happy end pour ma part. Si je devais le relire (si ma PAl diminue un jour, ou si je lis le tome 2) je pense que je prendrai des notes à côté. Par contre je ne pense pas lire le second tome... Il faut que je décante un peu je crois. 

           D'autres avis: accrobiblio, Léo ElfiqueSabaha, Nathalie, Lexounet.

          Pour en savoir plus sur l'auteur, sur le livre dont la suite est "le feu sacré".

 

          Note    icon_faveicon_faveicon_faveicon_faveicon_fave

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Commentaires
L
@ Fersenette:<br /> <br /> Trop dommage que tu n'es pas accroché. J'adore ton expression j'étais MDR devant mon écran. J'espère que ta prochaine lecture sera plus palpitante. ^^
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F
Pour le huit : ras le bol ! j'ai laissé tomber à l'épisode Corse sur un gloubiboulga de toutes mythologies et croyances mystiques mêlées au maximum de figures historiques, jetées en pâture au lecteur.
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L
@ Thomasette:<br /> <br /> J'aime bien aussi. Suis allée le voir au Bataclan c'était génial!!! Bonne année également. ^^
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F
Bonne Année :-)
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F
oui: gravement fan de fersen ;-)<br /> <br /> J'ai changé mon pseudo depuis : thomasette de fersenland, c'est un peu long mais ça mérite !
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